Si les Allemands sont agacés par le protectionnisme anglo-français, qualifié de ringard par la presse, il n'empêche que la DB a bien l'intention de faire rouler ses trains à grande vitesse entre l'Allemagne et l'Angleterre.
Pour autant, il fallait calmer le jeu, c'est ce qu'ont voulu faire hier matin, mardi 19 octobre, les dirigeants de la DB venus présenter à Londres leur projet. Ils annoncent qu'il ne se passera rien avant 2013, le temps pour l'entreprise ferroviaire allemande de satisfaire aux règles de sécurité avec des trains en tous points comparables à ceux que vient d'acheter Eurostar. D'autant, comme le précise Rüdiger Grube le patron de Deutsche Bahn, que "La sécurité est essentielle et qu'en aucun cas la DB n'aurait fait l'acquisition de nouveaux trains qui ne seraient pas compatibles avec les règles édictées par le tunnel". Petit clin d'œil aux incidents de l'hiver dernier en ajoutant que "En Allemagne, on connait bien les conditions météo difficiles, qui sont plus rares en France". Pour autant, le patron de la DB a évité tout commentaire sur l'affaire en cours. Pas un mot sur la structure des ICE 3 allemands composés de deux rames de 200 mètres alors qu'actuellement les règles de sécurité en place ne veulent qu'un seul train de 400 m pour faciliter les évacuations. On l'aura compris, la bataille est politique et sera réglée entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
Première ligne possible : un Francfort, Cologne, Bruxelles, Londres. Entre quatre et cinq heures pour le Francfort/Londres. A peine un peu plus de quatre heures dans l'autre sens. Objectif 1 million de passagers par an et des prix comparables à ceux pratiqués sur la ligne Paris/Londres... Hors promotions. La concurrence s'annonce. Dans un premier temps, ce ne seront que trois trains quotidiens qui seront programmés, le temps de tester le marché et d'adapter les fréquences. A terme, la DB prévoit entre 6 et 10 trains par jour. En 2013.
Première ligne possible : un Francfort, Cologne, Bruxelles, Londres. Entre quatre et cinq heures pour le Francfort/Londres. A peine un peu plus de quatre heures dans l'autre sens. Objectif 1 million de passagers par an et des prix comparables à ceux pratiqués sur la ligne Paris/Londres... Hors promotions. La concurrence s'annonce. Dans un premier temps, ce ne seront que trois trains quotidiens qui seront programmés, le temps de tester le marché et d'adapter les fréquences. A terme, la DB prévoit entre 6 et 10 trains par jour. En 2013.
