Marco Polo : troisième diner annuel, avec Alexandre de Juniac

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Après le Lutétia en 2010, le Bristol en 2011, c’est au tour Shangri La que s’est tenu ce mercredi 28 mars le 3ème diner organisé par Marco Polo. La profession s'est réunie autour d’un invité de marque, Alexandre de Juniac, le nouveau patron d’Air France.

Marco Polo : troisième diner annuel, avec Alexandre de Juniac
Lucien Isnard, le Président, et Abdelaziz Bougja, le vice Président de Marco Polo ont rappelé brièvement les buts de l’association : «Un think tank orienté vers la compréhension et l’ouverture de nouvelles pistes de réflexion autour du business travel» a résumé Lucien Isnard. Réfléchir pour avancer en oubliant les soucis du quotidien, «Aller de l’avant, c’est s’engager dans la préparation du futur, souvent plus proche qu’on ne l’imagine», a d’ailleurs précisé le Vice Président lors de la présentation des travaux en faveur du développement durable. Mais au-delà de la très réussie soirée festive, autour d’un repas de haut niveau qui mariait l’Asie à l’Europe à partir d’ingrédients communs, c’est l’invité de la soirée, Alexandre de Juniac, qui a retenu l’attention. D’autant que ses premiers mots aux professionnels du voyage d’affaires étaient sans ambigüité : «Le transport aérien est d’une sauvagerie inouïe, qui ne connait aucune barrière pour les nouveaux entrants». En précisant sa vision du futur (alliances, regroupements et concentration) et en détaillant la position d’Air France face aux marchés mondiaux, Alexandre de Juniac a tenu à rassurer ses auditeurs : «Air France est et restera dans le club des majors du transport aérien». Et d’ajouter «Nous nous engageons à proposer la meilleure classe éco et business de toutes les compagnies aériennes». Une promesse ? Non, la simple expression d’une vision qui passera encore par des adaptations tarifaires liées aux hausses du pétrole mais qui devrait déboucher sur un marché plus lisible. Et de conclure : «Il est naturel que le client demande à payer moins cher. C’est légitime». Associer services, qualité et tarifs, voilà la quadrature du cercle que veut arriver à résoudre le patron de la compagnie française.