Montréal, capitale mondiale de la sécurité aérienne

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C'est dans le cadre de la 37ème sessions de l'OACI, l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, qui se déroule en ce moment à Montréal, que sera signé un accord international visant à améliorer la sécurité aérienne. Pas moins de quatre organismes (l'Union Européenne, IATA, la FAA américaine et l'OACI) parapheront un document qui vise à l'échange mondial d'informations.

Montréal, capitale mondiale de la sécurité aérienne
Pour Raymond Benjamin, le secrétaire général de l'OACI, cet accord était essentiel. En s'engageant dans la bataille pour le voir enfin signé, il atteint l'objectif qu'il s'était fixé : avoir une meilleure connaissance technique des compagnies aériennes pour éviter des accidents liés à la négligence ou à une faille technologique. Parmi les données collectées on trouvera des informations sur la fiabilité des appareils, les compte rendus des contrôles effectués par IATA et les directions européennes de l'aviation civile sans oublier des détails précis sur la flotte utilisée par les compagnies ou le nombre d'inspecteurs, par pays, qui les contrôle. Toutes ces données iront enrichir une base commune qui devrait permettre, au fil des ans, de dresser une photographie extrêmement précise du transport aérien mondial. L'OACI s'est engagé à plus de transparence avec le public et les associations de voyageurs et devrait donner un accès internet à l'ensemble des documents considérés comme public par ceux qui les déposent.