Nouveau : les scanners corporels seraient loin d’être infaillibles

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Si l'on en croit les commentaires du New York Times du 3 janvier dernier, la bataille des scanners corporels ne fait que commencer dans le monde. Selon plusieurs experts américains et européens, les nouveaux appareils, loin d'être infaillibles, présenteraient des défauts dans l'analyse et l'interprétation possible des images visualisées sur les écrans déportés.

Nouveau : les scanners corporels seraient loin d'être infaillibles
Question de réglages ? Pas tout à fait selon les spécialistes qui redoutent que le volume d'informations affichées ne conduisent les opérateurs à douter de leur jugement et à ne pas donner suite à des observations litigieuses pour ne pas bloquer le passage des autres passagers. Deux expériences, menées discrètement par la TSA, démontrent que la lisibilité des images est loin d'être aussi simple que ne veulent le dire les constructeurs. Sur 100 passages mesurés, près de 30 étaient erronés mais sans conséquences graves et un opérateur a laissé passer un élément issu d'un détonateur. Selon Ricardo Lienter, spécialiste du domaine, "La reconnaissance volumétrique est une des composantes sécuritaires du contrôle passager mais elle ne peut être la seule à prendre en compte pour des contrôles renforcés". Pour l'homme de l'art, c'est la combinaison des mesures de surveillance qui peut garantir un contrôle efficace. Un vœux pieux car une telle mesure demanderait entre 8 et 10 minutes par passager.