OUIGO enfin dévoilée trouve des détracteurs

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Guillaume Pepy, Président de SNCF, et Barbara Dalibard, Directrice générale de SNCF Voyages, ont présenté le 19 février 2013 OUIGO, le TGV low-cost de SNCF. Il circulera dès le 2 avril 2013, sur l’axe Marne-la-Vallée Chessy Marseille Saint-Charles Montpellier Saint-Roch. Si SNCF Voyages assure rendre la grande vitesse hyper-accessible pour tous, l’association d’usagers AVUC ne se réjouit pas de cette nouvelle offre.

OUIGO enfin dévoilée trouve des détracteurs
Comme DéplacementsPros.com l’avait déjà évoqué, OUIGO - dont l’intérieur est présenté sur cette vidéo – reprend à son compte les préceptes des low-costs aériennes : une classe unique (équivalente à la 2nde classe de TGV), un billet qui comprend un bagage cabine et un sac à main avec des services optionnels (ex : bagage supplémentaire, info par SMS, prise électrique, vélo) et vente des billets sur internet. Les prix débuteront à partir de 10 € et évolueront en fonction de la demande (de 10 € à 85 €). La compagnie ferroviaire assure que 25 % des places seront à moins de 25 €. Sur certains trains, des tarifs «mini-groupe» de 4 à 8 voyageurs seront disponibles à 20 € par personne. La vente de billets se fait 3 à 6 mois à l’avance sur www.ouigo.com depuis le 19 février 2013. «Les données nécessaires au voyage, le traitement des réclamations, et les informations en temps réel sur le voyage (en cas d’aléa ou de retard éventuel par exemple) sont transmises par courriel ou SMS aux voyageurs», prévient la SNCF.

OUIGO = OUIRESTEAQUAI
Mais cette nouvelle offre low-cost mise en place par la SNCF ne fait pas que des heureux. L’association AVUC assure que «le TGV OUIGO est contraire au service public (même offre, partout et pour tous). Ce train"low-cost" ne dessert en effet que les gares extérieures aux grandes villes. Il ne concerne qu'un seul axe ferroviaire». Elle ajoute «il y a le "OUIGO" pour certains. Et pour tous les autres le "OUIRESTEAQUAI"». Elle déplore également que les petits prix affichés se fassent au détriment du service puisqu’il sera impossible de se faire rembourser ; «même pour de bonnes raisons». L'organisation estime que «l'investissement permettant aux trains OUIGO de circuler a été réglé via la hausse intervenue en début d'année sur les autres billets et abonnements. Ce sont donc les trois millions d'usagers empruntant les trains quotidiens pour aller travailler et étudier qui financent désormais le ferroviaire low-cost» et qualifie le nouveau service d’«offre-gadget, consumériste».