Retour "aérien" sans trompette ni fanfare pour l'équipe de France de football. En affrétant un Boeing 737 700 d'EuropAirpost pour revenir d'Afrique du Sud, l'équipe a vécu dans les conditions "low cost" les douze heures de vol du voyage. "On attendait un avion version classe affaires, on a trouvé une bétaillère" aurait lâché un membre de la Fédération. Pauvres petits bonhommes !
Eliminés trop tôt ? Certainement pour les amateurs de foot mais aussi pour asurer la réservation d'un appareil tout business, comme celui de la compagnie Blue Line prévu à l'origine. D'autant que le 737 retenu ne pouvait assumer la liaison vers Paris sans un refueling à Libreville. Ajoutez à cela un passage par le Cap pour les formalités de Douane et d'immigration... Vous aurez un aperçu de la "vive douleur" supportée par nos joueurs. Heureusement, pour certains d'entre eux, à peine arrivés sur le tarmac du Bourget, ils ont pu retrouver les jets privés, chargés de les conduire dans leurs clubs respectifs. Et dire que pour certains voyageurs d'affaires, c'est le lot quotidien... Sans tambour, ni vuvuzelas.
