Pour ACTE, Ebola n’effraie pas vraiment les voyageurs d’affaires

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Le Business Travel ne panique pas face à Ebola. Un sondage de l’association professionnelle ACTE (Association of Corporate Travel Executives) révèle que la majorité des voyageurs d'affaires se disent seulement moyennement inquiets face à la maladie. En outre, 41 % des entreprises ont limité leurs missions dans les pays touchés. La GBTA qui a également interrogé les Travel Managers dont les entreprises font des affaires avec l'Afrique de l'ouest, avance pour sa part le taux de 52 %.

Lors de sa conférence de Copenhague (19 - 21 Octobre 2014), ACTE a interrogé ses participants sur l’épidémie d'Ebola. 47 % ont indiqué être moyennement préoccupés par la maladie et 26 % ont dit n'avoir aucune inquiétude. 13 % des sondés ont dit être très préoccupés ou encore préférer ne pas voler vers certaines destinations.
Le Directeur Executif d'ACTE Greeley Koch a souligné que «L'industrie du voyage d'affaires veut des faits et des résolutions plutôt que la peur et des conjonctures lorsqu'il est sujet d'Ebola». D'ailleurs, 65 % des personnes interrogées ont assuré avoir confiance dans les agences de santé internationales, nationales et régionales pour gérer la crise Ebola.
En revanche les voyageurs d'affaires sont partagés sur la question de l'interdiction des déplacements. Ils sont 49 % à penser que celle-ci - couplée avec un effort pour contenir, guérir et contrôler l'épidémie - éliminera la peur de voyager ou la panique. 41 % des sociétés ont mis en place des restrictions vers les pays touchés comme la Sierra Leone et la Guinée.

La GBTA a également mené son enquête. Près de 80 % des Travel Managers ont confié que la maladie avait pas ou peu impacté leurs déplacements internationaux au cours du dernier mois. Le taux grimpe à plus de 90 % pour les missions domestiques. En revanche, lorsqu'elle a interrogé uniquement les entreprises qui font des affaires avec l'Afrique de l'ouest, 52 % des acheteurs ont indiqué avoir mis en place des restrictions sur les pays touchés.
De plus, plus d'un tiers des sondés ont confié avoir transmis à leurs collaborateurs des informations et conseils pour éviter d'attraper la maladie et 41 % pensent le faire prochainement.