Poussière, tu étais, poussière, tu pourrais redevenir !

82

Voilà donc le talon d’Achille de notre société moderne : les crises non conventionnelles. Avec le temps, les outils de traitement de l’information sont apparus et nous ont permis un affinage des scenarii que même Steven Spielberg n’aurait pas imaginé. Seulement voilà, malgré toutes les simulations, les estimations ou les outils, il nous est impossible d’affronter des impondérables pourtant simples. SRAS, H1N1, prix du baril, cendres volcaniques… La vulnérabilité des systèmes est telle que la moindre anicroche, le moindre dysfonctionnement, déclenchent de vraies apocalypses.

De nos jours, tout le monde parle du Réseau. Les compagnies, les voyageurs, les entreprises, ont, en moins de deux décennies, succombé aux charmes du protocole Internet. Or le réseau n’a pas de backup. Imaginez si ce dernier venait à marquer une pose ou pire, à rendre l’âme… Science fiction me direz-vous… Pas tant que ça. A en croire les spécialistes qui émettent une alarme quant au comportement énergivore de cette boucle infernale, nos réseaux enregistrent de plus en plus de connexions mais personne ne veut vraiment participer à leur alimentation électrique… Et pour cause… Qui voudrait payer une facture supplémentaire se montant à l’équivalent de deux réacteurs nucléaires ? Hoax ou réalité ?

La moralité de ce billet est simple : Travel Managers et acheteurs, préparez-vous à la gestion de crise. Elles vont devenir fréquentes, exponentielles avec, dans le temps, des répercutions financières tendant vers l’infini. Cette crise, décidément, a de beaux jours devant elle.

JLF

Envie de nous adresser une tribune libre, anonymement ou non, une adresse :
[email protected]