Projet de gare TGV-TER de Vandières : la FNAUT a déposé un recours devant le tribunal administratif de Nancy

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Au terme d'une consultation publique peu suivie, le président de la Région Lorraine, Jean-Pierre Masseret, avait mis un terme en février 2015 au projet de gare TER-TGV de Vandières. L'élu ayant refusé de soumettre cette décision au vote du conseil régional de Lorraine, la FNAUT a déposé un recours devant le tribunal administratif de Nancy.

Jean-Pierre Masseret a confirmé à la FNAUT en juin dernier qu'il ne comptait pas soumettre le projet de la gare TER-TGV de Vandières au vote du conseil régional de Lorraine. L'association explique avoir "demandé au Premier ministre, aux ministres concernés et à de nombreux élus PS et PC (conseillers régionaux et départementaux, parlementaires) d’intervenir auprès de M. Masseret pour le convaincre de réviser sa position. Cette initiative n’a suscité pratiquement aucune réponse et n’a pas abouti à ce jour". Elle considère que "Le projet risque donc d'être abandonné, d’où la pérennisation des difficultés rencontrées par les usagers du TGV, un gaspillage d'argent public choquant en période de difficultés budgétaires (23 millions de travaux préparatoires sur le site de Vandières) et une perte d'emplois potentiels incompréhensible en période de chômage massif". La FNAUT vient donc de déposer au tribunal administratif de Nancy un recours contre le refus du président de la Région Lorraine de soumettre le dossier au vote de l’actuel conseil régional de Lorraine "comme l’exige le Code général des collectivités territoriales dans un délai raisonnable".

La FNAUT a plusieurs fois exprimé son soutien à la gare TER-TGV de Vandières, remarquant que celle de Louvigny, située à 20km, n'est pas pratique car elle n'est accessible qu’en voiture ou par des navettes routières (seulement depuis Nancy et Metz) et n'accueille pas les TER. Mais ce projet a été abandonné en février dernier au terme d'une consultation publique où le non l'a remporté. «Cette consultation a eu lieu le 1er février 2015 mais a été très mal organisée. Son résultat ne pouvait raisonnablement être considéré comme significatif (moins de 10% de votants)», estime la FNAUT