Dans un pays gros producteur de gaz comme le Qatar, la tentation de mettre au point de nouveaux carburants "écologiques" pour les avions est forte. Le Qatar n'a jamais caché son intention de mettre au point un Bio Jet Fuel à partir du gaz naturel.
C'est Shell qui a conçu et produit un mélange composé à 50 % de kérosène synthétique de gaz liquide (GTL) et à 50 % de kérosène conventionnel commercialisé sous le nom de GTL Jet Fuel. Ce carburant alternatif représente une réelle alternative par rapport au kérosène classique. Son utilisation permet notamment de dégager moins de dioxyde de souffre lors de sa combustion et d'améliorer ainsi la qualité de l'air dans les aéroports les plus fréquentés. Pour concrétiser les tests, un avion de Qatar Airways a réalisé dans la nuit du 12 octobre dernier le premier vol contenant des passagers à bord, à base de gaz naturel. Ce vol d'une durée de 6 heures, a été effectué à bord d'un Airbus A340-600 utilisant un moteur Rolls-Royce Trent 556.
Le kérosène GTL sera produit en grande quantité dans le cadre du projet Pearl GTL, actuellement géré par Shell et Qatar Petroleum. La compagnie aérienne attend de ce projet de pouvoir produire au moins un million de tonnes de GTL par an à partir de 2012, soit assez pour alimenter en énergie une compagnie commerciale pour 500 millions de kilomètres (l'équivalent de 4000 tours du monde avec 250 passagers à bord), avec un carburant composé pour moitié de GTL Jet Fuel approuvé et reconnu sans risques le mois dernier par le ASTM (American society for Testing and Materials).
Le kérosène GTL sera produit en grande quantité dans le cadre du projet Pearl GTL, actuellement géré par Shell et Qatar Petroleum. La compagnie aérienne attend de ce projet de pouvoir produire au moins un million de tonnes de GTL par an à partir de 2012, soit assez pour alimenter en énergie une compagnie commerciale pour 500 millions de kilomètres (l'équivalent de 4000 tours du monde avec 250 passagers à bord), avec un carburant composé pour moitié de GTL Jet Fuel approuvé et reconnu sans risques le mois dernier par le ASTM (American society for Testing and Materials).