Dans la foulée, la commission souhaitait également que Google précise les durées de conservation des données. A l'expiration du délai de 4 mois accordé à l'entreprise californienne pour se mettre en conformité et s'engager sur la mise en œuvre de ces recommandations, aucune réponse n'a été apportée par le géant des moteurs de recherche. Aussi, ce 18 février, les autorités européennes constatant que Google n'ayant pas apporté de réponse précise et opérationnelle à leurs recommandations, menacent Google de "représailles". L'Europe propose la mise en place d'un groupe de travail, piloté par la CNIL, pour coordonner des actions répressives, lesquelles devraient intervenir avant l'été. Ce plan d'action, envisagé par les autorités lors d'une réunion qui s'est tenue à Paris fin janvier, sera soumis pour validation au G29 - le groupe des CNIL européennes - à l'occasion de la plénière du 26 février.