Sale temps pour la compagnie irlandaise Ryanair qui a été condamnée hier lundi 4 juillet en Italie à une amende de plus de 500 000 € pour pratiques commerciales incorrectes. La condamnation vise à la fois un ensemble de publicités considérées comme mensongère et un manque de transparence sur les prix.
En considérant qu'une partie des publicités évoque des offres mensongères, impossible à trouver par les voyageurs, la cour a repris à son compte une bonne partie des accusations formulées par les associations européennes de consommateurs. Ryanair, qui s'est toujours défendue de telles pratiques en évoquant la très forte demande sur les billets à bas prix, n'a pas été en mesure de prouver que les offres formulées en Italie correspondaient réellement à des places disponibles dans ses avions. La cour italienne a également jugé que Ryanair ne faisait aucun effort pour aider ses passagers à obtenir le remboursement des billets et que les conditions générales de vente publiées en anglais ne pouvaient être aisément comprises en Italie. En Angleterre, comme en Allemagne, des actions identiques seraient en cours ou sur le point de l'être. Ryanair n'a pas encore commenté cette condamnation.
Ryanair avait pourtant modifié sensiblement sa politique commerciale dans la péninsule italienne et devrait en faire autant dans d'autres pays. Signalons enfin que la communauté européenne s'interroge toujours sur les actions à mener pour faire annuler les frais de paiement par carte bancaire qui serait, selon la Commission Transport, peu compatibles avec les règles commerciales en vigueur. Sur ce dernier point, d'autres compagnies low cost seraient montrées du doigt comme EasyJet.
Ryanair avait pourtant modifié sensiblement sa politique commerciale dans la péninsule italienne et devrait en faire autant dans d'autres pays. Signalons enfin que la communauté européenne s'interroge toujours sur les actions à mener pour faire annuler les frais de paiement par carte bancaire qui serait, selon la Commission Transport, peu compatibles avec les règles commerciales en vigueur. Sur ce dernier point, d'autres compagnies low cost seraient montrées du doigt comme EasyJet.
