Ryanair remet en cause le droit de grève des contrôleurs aériens

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Le Président de la compagnie low-cost s’oppose une nouvelle fois au droit de grève des contrôleurs aériens, en raison du caractère essentiel du service qu’ils doivent assurer. Dans une conférence de presse organisée mardi, Michael O'Leary a lancé un appel à l’Union Européenne, en comparant les contrôleurs aux militaires, et en demandant des mesures expéditives telles que le licenciement.

On connait le goût particulier de Michael O'Leary pour la polémique : le président de Ryanair ne semble pas décidé à s'arrêter. Le jour même de l’annonce par les syndicats espagnols d’un mouvement de grève massif et durable dans les aéroports gérés par l’AENA, il s’en remet donc à l’Union Européenne pour adopter des mesures expéditives. "De la même façon que la police ou l’armée ne peuvent pas faire grève, les contrôleurs aériens ne devraient pas y être autorisés et s'ils le font ils devraient être licenciés", a lancé Michael O'Leary, qui invite à appliquer le modèle américain ou la riposte adoptée en décembre au mouvement précédent en Espagne. Une réponse cinglante au préavis de grève déposé en Espagne, qui pourrait entraîné 22 jours de perturbations entre les mois d’avril et de juillet.