S’exporter à l’étranger, c’est bon pour l’entreprise !

116

Les déplacements professionnels et le Corporate travel ont de beaux jours devant eux. Selon une étude Régus, les sociétés opérant sur les marchés internationaux ont enregistré de meilleurs résultats que les autres. Malgré la morosité économique dans l’UE, l’Europe reste le marché le plus prisé par les Français, avant la Chine.

S’exporter à l’étranger, c’est bon pour l’entreprise !
Les entreprises actives à l’international se portent mieux que les autres tel est le premier constat de l’étude menée auprès de 20 000 hommes et femmes d’affaires de 90 pays par Regus. En effet, en France, 69 % des sociétés qui ont des activités à l’étranger ont constaté une augmentation de leurs chiffres d’affaires en 2012, contre 54 % de celles présentes uniquement sur leur marché national. De plus, 62 % des entreprises qui exportent ont noté une croissance de leurs bénéfices alors qu’elles sont moins d’une sur deux (46%) lorsqu’elles sont focalisées sur l’Hexagone.

L’Europe et la Chine : destinations plébiscitées par les entreprises françaises
L'Europe reste le marché le plus prisé par les entreprises françaises. Elles sont 63 % à dire qu'il s'agit de la destination la plus rentable. La Chine (46 %) et l'Amérique du Nord (35 %) arrivent respectivement en deuxième et troisième position, suivies de l'Inde (27 %).
Néanmoins, il existe des disparités selon la taille des sociétés. Ainsi les grandes entreprises privilégient la Chine (58 %) plutôt que l’Europe (39 %). Contrairement aux TPE-PME qui sont 73 % à élargir leurs marchés à l’Europe tandis que seulement 41 % à s’ouvrir à la Chine. Les moyennes entreprises n’ont pas de préférence marquée puisqu’elles sont 54% à s’implanter en Chine et 55% à le faire en Europe. Au niveau mondial, la Chine est le pays qui à la cote. Elle est désignée comme «région idéale pour s’implanter à l’étranger» par 48 % des répondants. L'Europe arrive en deuxième position (41 %).

L'administratif et l'immobilier freinent les projets
Selon le sondage, les tâches administratives et les coûts immobiliers sont les principaux obstacles à l'établissement d'une présence à l'étranger pour 6 entreprises sur dix (61 %). La gestion des risques (49 %) (notamment les risques politiques et de catastrophes naturelles) est la seconde raison invoquée. Suivent ensuite la gestion des réglementations et des règles fiscales locales (43 %) et l'établissement de l'image de l'entreprise à l'étranger (42 %). Le recrutement du personnel, que ce soit des équipes opérationnelles ou des équipes de direction, se révèle également problématique pour 38% des entreprises interrogées.