SNCF : résultat dans le rouge en 2013 et travaux en 2014

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Les voyageurs d’affaires vont devoir faire face à de nombreux travaux sur le réseau ferroviaire en 2014. Le président de la SNCF Guillaume Pepy a confirmé lors de ses vœux à la presse que de nombreux chantiers seraient lancés cette année. De plus, il a prévenu que l’entreprise devrait présenter un résultat 2013 négatif en raison de la dépréciation des TGV.

La SNCF‎ devrait voir son résultat 2013 plonger dans le rouge à cause de la dépréciation des TGV. «Nos commissaires aux comptes nous imposent ce qui s'appelle un test de valeur sur le parc des TGV (...) dont le montant, qui n'est pas aujourd'hui fixé, sera à déduire du résultat de la SNCF», a expliqué Guillaume Pepy. «Il y aura un résultat exceptionnel négatif qui viendra en déduction du résultat de l'année», a-t-il poursuivi. Cette opération aboutira à un résultat lui aussi négatif. Les chiffres précis de 2013 seront publiés le 13 février prochain.

2014 : année à travaux
Le patron de la SNCF a également évoqué les projets pour les mois à venir. «2014 sera une année de travaux». Par exemple en Ile-de-France, ils vont être multipliés par 2,5 par rapport à 2012. La circulation des trains risque d’être perturbée par les chantiers.
Après l’amélioration des infrastructures, l’autre objectif de la société est de «produire moins cher». Pour cela, la SNCF devrait appliquer «les méthodes industrielles au chemin de fer», et continuer à «diminuer les coûts d'investissement». Elle est ainsi déjà parvenue à économiser 150 millions d’euros en 2013. «Il faut faire baisser les coûts pour faire baisser les prix», a expliqué Guillaume Pepy.
Les professionnels en déplacement devraient également voir apparaître un nouveau modèle de TER. La SNCF souhaite en effet «un nouveau modèle de production, moins cher» pour répondre aux préoccupations des Régions en charge des transports régionaux. Elles ont été nombreuses à faire part de leur mécontentement envers ces trains. Le président de l’entreprise a également indiqué que les négociations pour parvenir à un cadre social harmonisé «notre obsession, c'est la préparation de la concurrence. La date relève des politiques. On met le paquet sur le cadre social harmonisé. (...) C'est la condition pour que le secteur s'en sorte», a-t-il conclu.