Un audit, commandé par la direction de la SNCF et publié le 7 juillet, pointe du doigt les lacunes de la compagnie ferroviaire en matière de qualité de service ainsi que les dysfonctionnements du groupe. La SNCF veut mettre en place les recommandations préconisées par le document avant l'été 2018.
Un groupe d’experts ferroviaires a été chargé par la SNCF d'évaluer la "robustesse" de son système, c'est à dire la capacité de l'entreprise à assurer ses services face à des aléas comme la chute d'un arbre sur la voie, un colis suspect, la météo ou encore des travaux. Et les conclusions rendues le 7 juillet dernier et dévoilées par Le Monde ne sont pas tendres avec le groupe ferroviaire.
Le rapport pointe du doigt plusieurs problèmes d'organisation. Par exemple, la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse est pilotée par différentes régions au sein du groupe. Or chacune s'applique à respecter les horaires sur son tronçon, sans faire un suivi sur l'ensemble de l'itinéraire. Cette situation conduit ainsi à des retards cumulés parfois importants pour les voyageurs. Les experts estiment que la ponctualité "devrait être un objectif professionnel commun à tous".
Le document déplore également une formation insuffisante, des outils informatiques anciens ainsi que la fragmentation des responsabilités "tout au long de la chaîne managériale, rarement en cohérence avec le processus" . En outre, la compagnie met en place sur certaines lignes un nombre de trains trop élevé par rapport à la capacité du réseau car elle ne tient pas compte de l'état du matériel ou encore des limitations de vitesse appliquées lors de travaux.
Toutefois, les auteurs du rapport se veulent encourageants "Nous ne sommes pas en présence d'une situation de crise qui nécessiterait de tout remettre en question, ni face au besoin de repartir d'une feuille blanche", assurent-ils. Ils ont ainsi formulé plusieurs recommandations pour améliorer la situation d'ici 2022. Ils préconisent entre autres que SNCF Réseau qui gère actuellement les infrastructures, soit chargé de piloter l'ensemble de l'exploitation du réseau. Ils souhaitent également un renforcement industriel et managérial, une amélioration de l’information aux voyageurs, une responsabilisation des employés ainsi qu'une organisation par ligne plutôt que par région.
Le directoire de SNCF indique qu'elle va "adopter l’intégralité des recommandations du rapport" et "confier à une task force de haut niveau, compétente et reconnue à la fois pour SNCF Mobilités et SNCF Réseau la tâche de mener cette mission". Il ajoute que "dès le 1er septembre prochain son objectif sera d’avoir inscrit les recommandations des experts dans la réalité avant l’été 2018".
Par ailleurs, ce rapport, intitulé "A la reconquête de la robustesse des services ferroviaires", sera présenté à toutes les instances de gouvernance du Groupe public ferroviaire. Il sera ensuite présenté aux autorités organisatrices ainsi qu’à l’État et à toutes les parties prenantes du système: ministère, UTP, EPSF, AQST, autres entreprises ferroviaires, associations de consommateurs.
Le rapport pointe du doigt plusieurs problèmes d'organisation. Par exemple, la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse est pilotée par différentes régions au sein du groupe. Or chacune s'applique à respecter les horaires sur son tronçon, sans faire un suivi sur l'ensemble de l'itinéraire. Cette situation conduit ainsi à des retards cumulés parfois importants pour les voyageurs. Les experts estiment que la ponctualité "devrait être un objectif professionnel commun à tous".
Le document déplore également une formation insuffisante, des outils informatiques anciens ainsi que la fragmentation des responsabilités "tout au long de la chaîne managériale, rarement en cohérence avec le processus" . En outre, la compagnie met en place sur certaines lignes un nombre de trains trop élevé par rapport à la capacité du réseau car elle ne tient pas compte de l'état du matériel ou encore des limitations de vitesse appliquées lors de travaux.
Toutefois, les auteurs du rapport se veulent encourageants "Nous ne sommes pas en présence d'une situation de crise qui nécessiterait de tout remettre en question, ni face au besoin de repartir d'une feuille blanche", assurent-ils. Ils ont ainsi formulé plusieurs recommandations pour améliorer la situation d'ici 2022. Ils préconisent entre autres que SNCF Réseau qui gère actuellement les infrastructures, soit chargé de piloter l'ensemble de l'exploitation du réseau. Ils souhaitent également un renforcement industriel et managérial, une amélioration de l’information aux voyageurs, une responsabilisation des employés ainsi qu'une organisation par ligne plutôt que par région.
Le directoire de SNCF indique qu'elle va "adopter l’intégralité des recommandations du rapport" et "confier à une task force de haut niveau, compétente et reconnue à la fois pour SNCF Mobilités et SNCF Réseau la tâche de mener cette mission". Il ajoute que "dès le 1er septembre prochain son objectif sera d’avoir inscrit les recommandations des experts dans la réalité avant l’été 2018".
Par ailleurs, ce rapport, intitulé "A la reconquête de la robustesse des services ferroviaires", sera présenté à toutes les instances de gouvernance du Groupe public ferroviaire. Il sera ensuite présenté aux autorités organisatrices ainsi qu’à l’État et à toutes les parties prenantes du système: ministère, UTP, EPSF, AQST, autres entreprises ferroviaires, associations de consommateurs.
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