Se positionner pour la reprise économique !

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DeplacementsPros l’a souvent dit, le voyage d’affaires est un investissement à considérer comme tel, et non un coût. Et il va falloir que les entreprises en prennent d’autant plus conscience que la reprise s’amorce et qu’il faudra partir à la conquête des marchés !

La crise en Europe est terminée. Ce n’est pas nous qui le disons mais les investisseurs américains, qui parient sur la reprise : ils ont acheté au premier semestre pour 65 milliards de dollars d’actions européennes. Du jamais vu depuis 1977 ! Et si vous n’y croyez pas, regardez l’Office européen des statistiques Eurostat. Il affirme qu’après une progression de 0,3% de son PIB d’avril à juin, la zone Euro est bel et bien sortie de la récession au deuxième trimestre, après 18 mois de baisse. Oh bien sûr, tout cela n’est que frémissement et tendance, il y a encore des incertitudes autour de la Grèce et du Portugal. Mais puisque les augures retrouvent le sourire, pourquoi les entreprises ne les croiraient ils pas ?

On peut penser qu’il y a de la méthode Coué mais à l’heure où les entreprises commencent à préparer leurs budgets pour 2014, on aurait tendance à leur suggérer d’améliorer leur ligne Voyages d’affaires. D’abord parce que les premiers conquérants des marchés sont généralement les premiers servis, et ce ne sont pas les Allemands qui nous détromperont sur cet adage, eux qui sont toujours les premiers sur les marchés de reconstruction. Y compris économique. Mais il y a aussi nécessité, après 5 années de vaches maigres, à récompenser et soutenir les voyageurs d’affaires eux-mêmes. Ils ont accepté des conditions de voyage plus difficiles et, sans demander la lune, commencent à regimber à l’idée de partir pour la Chine ou l’Argentine en Classe Eco. Et on les comprend ! Adoucir les politiques voyages - un peu, pour commencer - ce serait mettre un peu plus d’huile dans les engrenages. Et au regard des résultats du Baromètre des voyageurs d’affaires que nous dévoileront la semaine prochaine à l'IFTM, ce ne serait pas du luxe. Juste un peu de baume sur les plaies et une petite contribution à relancer la machine. Allez, on y croit !

Annie Fave