Invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, Ségolène Royal, Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, n’a pas caché son mécontentement face à la hausse des tarifs de la SNCF.
Mais Ségolène Royal est loin d’être claire. Dans un communiqué fin décembre, son Ministère affirmait que cette hausse était nécessaire «car la SNCF va pouvoir poursuivre ses investissements en termes de maintenance, sa priorité, ainsi que ses investissements sur le matériel, les systèmes d'information et la relation clients». Aujourd’hui, elle tempère ce propos: «Les tarifs du train sont très chers à une époque où il y a une agressivité commerciale des avions low cost, au moment de la libéralisation du transport par car et de la généralisation du covoiturage».
Si elle reconnaît qu’elle a bien accepté cette augmentation des tarifs « affaires », elle a cependant précisé que «Les tarifs des 80 millions de billets pris via des abonnements ou des ventes faites suffisamment tôt n'augmenteront pas. Il y aura une stabilité des prix. Sur tous les tarifs premiers prix, il n'y aura pas d'augmentation . Et d’ajouter qu’elle va réformer par décret «la façon dont l'Etat contrôle les prix des transports publics et notamment du train, car les choses ne sont pas claires».
Enfin, la Ministre égratigne Guillaume Pépy, "Je voudrais dire aux dirigeants des entreprises publiques qui pensent, parce qu'ils sont en situation de monopole, pouvoir s'engager en des fuites en avant, augmenter les prix auprès des usagers uniquement pour augmenter leur chiffre d'affaires : ce n'est plus possible !".
Si elle reconnaît qu’elle a bien accepté cette augmentation des tarifs « affaires », elle a cependant précisé que «Les tarifs des 80 millions de billets pris via des abonnements ou des ventes faites suffisamment tôt n'augmenteront pas. Il y aura une stabilité des prix. Sur tous les tarifs premiers prix, il n'y aura pas d'augmentation . Et d’ajouter qu’elle va réformer par décret «la façon dont l'Etat contrôle les prix des transports publics et notamment du train, car les choses ne sont pas claires».
Enfin, la Ministre égratigne Guillaume Pépy, "Je voudrais dire aux dirigeants des entreprises publiques qui pensent, parce qu'ils sont en situation de monopole, pouvoir s'engager en des fuites en avant, augmenter les prix auprès des usagers uniquement pour augmenter leur chiffre d'affaires : ce n'est plus possible !".
