Service minimum dans l’aérien : le gouvernement veut aller jusqu’au bout

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Quelle que soit la détermination des salariés du transports aériens, le ministre des Transports, Thierry Mariani, a déclaré que le mouvement n’avait «aucun sens» et assuré que le gouvernement irait "jusqu’au bout" de ce projet.

Service minimum dans l’aérien : le gouvernement veut aller jusqu’au bout
Alors que les salariés d’Air France débutaient leur mouvement social, ce lundi 6 février 2012, le ministre des Transports, Thierry Mariani, a réaffirmé sur l’antenne de RTL que le gouvernement irait «jusqu’au bout» du projet. Il a également ajouté «le droit de grève est maintenu, le droit de grève existe toujours, mais les passagers ont enfin quelques droits». Dans les pages du Figaro du 6 février, il va plus loin. Pour lui «cette grève n’a aucun sens» et précise que le droit de grève à la SNCF ou à la RATP n’a pas été menacé par l’instauration du service minimum en 2007.
Mais les pilotes de la compagnie semblent loin de partager l’avis de leur ministre. Le SNPL a affirmé que plus de 50 % des navigants étaient en grève. Air France qui avait annulé en prévision une centaine de vols ce lundi a dû en supprimer 20 % supplémentaires à la dernière minute.