Situation mitigée à l’aéroport de Francfort au 1er trimestre

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Un peu plus de 13 millions de passagers ont transité par l'aéroport de Francfort (FRA) au 1er trimestre, soit une hausse de 3,3 % en glissement annuel mais le revenu de détail net par passager a légèrement reculé de 3,93 à 3,62€ par rapport à l'exercice précédent. Selon Fraport, gestionnaire de l'aéroport, l'environnement commercial difficile persiste, mais la plupart des aéroports du groupe enregistrent une croissance du trafic .

En plus d'une augmentation de la fréquentation de 3,3 % en glissement annuel, l'aéroport de Francfort a enregistré des revenus supérieurs issus de ses frais aéroportuaires et d'infrastructure ainsi que de ses services de manutention des avions. La baisse de revenu par passager est notamment liée à la non-récurrence de revenus particulièrement élevés enregistrés au cours du premier trimestre 2015, lorsque le plafond du taux de change de l'euro face au franc suisse avait été supprimé.  Les autres raisons incluaient également une structure de services aux passagers modifiée et un déclin des dépenses moyennes des passagers chinois et russes dans le commerce de détail, reflétant une perte de pouvoir d'achat dans leurs devises respectives.

En dehors de Francfort, les filiales du groupe - en particulier les aéroports de Lima et Ljubljana, ainsi que Twin Star et AMU Holdings Inc. - ont contribué positivement aux résultats financiers globaux de Fraport. Tandis que les aéroports de Ljubljana (Slovénie),  Varna et Bourgas (Bulgarie), Xi'an (Chine), Hanovre (Allemagne) et Lima (Pérou) ont partiellement enregistré une forte croissance du trafic, le nombre de passagers, conformément aux prévisions, a diminué dans les aéroports d'Antalya (Turquie) et de Saint-Saint-Pétersbourg (Russie).
 
Le revenu ajusté du groupe a augmenté de 14,7 millions EUR (en hausse de 2,6 %) pour totaliser 572,5 millions d'euros au premier trimestre 2016, mais le résultat d'exploitation du groupe, ou BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement), a baissé de 4,9 % pour atteindre 145,6 millions d'euros au premier trimestre, en raison d'une augmentation des dépenses liées, entre autres, à des conventions salariales collectives et à des investissements non capitalisables effectués à Francfort. En revanche, le résultat financier du groupe s'est amélioré en passant de moins 56,4 millions d'euros à moins 42,5 millions d'euros, en raison d'une baisse des intérêts débiteurs et des pertes liées aux taux de change. Cela a entraîné une évolution positive globale du résultat du groupe, grimpant de 4,5 millions d'euros (soit 42,5 %) pour atteindre 15,1 millions d'euros en glissement annuel.