Souriez, vous vendrez plus et mieux… Et surtout, vous dirigerez mieux vos équipes !

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Une étude publiée la semaine dernière par le Boston Globe révèle que « Sourire est un argument de taille pour les commerciaux ». On n’en doutait pas, même si certains tiennent plus de la famille Adams que de Pierre Richard. Non, ce qui a retenu notre attention dans cette étude c’est que « Sourire permet […]

Une étude publiée la semaine dernière par le Boston Globe révèle que « Sourire est un argument de taille pour les commerciaux ». On n’en doutait pas, même si certains tiennent plus de la famille Adams que de Pierre Richard. Non, ce qui a retenu notre attention dans cette étude c’est que « Sourire permet de souder les équipes et de leur donner de l’optimisme ». Même, si comme le rappelle Andrew Stey, l’auteur de l’étude, « Sourire ne veut pas dire perdre son autorité ».

Bien sur, sourire en Asie n’a pas la même valeur que chez les occidentaux. D’un côté cela témoigne d’une faiblesse, voire d’une gêne. De l’autre, c’est la carte de visite d’une bonhomie voire d’une sympathie naturelle. Andrew Stey relève dans son étude universitaire, réalisée auprès de 2500 personnes en deux ans, que les stéréotypes autour du sourire sont nombreux. « Le sentiment de gentillesse qui s’en dégage conduit souvent à tirer des conclusions hâtives. Une personne qui sourit semble plus malléable qu’une autre. Il n’en est rien ». Car si l’on en croit les résultats de cette enquête, validée par une dizaine de psychiatres et de sociologues, le sourire est une marque de confiance. La certitude qu’il n’y a aucun préjugé à une collaboration. « Sourire, c’est une entrée en matière qui stimule l’optimisme et le travail d’équipe » poursuit Andrew qui complète « Cela n’empêche pas les mises au point nécessaires et les rappels à l’ordre autoritaires s'il en est besoin».

En suivant, au MIT, dix équipes de techniciens et d’ingénieurs en télécommunication, les scientifiques se sont aperçus que les patrons qui souriaient avaient un meilleur charisme que les autres. Au cours des entretiens individuels, Andrew Stey affirme que « Le sourire n’était pas perçu comme un piège mais comme un signe bienveillant d’appartenance à la même équipe ». Ne souriez pas, c’est très sérieux !

Hélène Retout