Depuis la publication d’une étude de chercheurs bordelais sur le danger potentiel des ondes des portables, un véritable emballement médiatique bouleverse Bordeaux et l’université.
Il n'y a pas de lien établi entre l'apparition d'une tumeur au cerveau et l'utilisation du portable. En revanche, on trouve une relation statistique dans le cas d'un gliome [tumeur cancéreuse] face à de gros utilisateurs du téléphone. Le risque serait alors multiplié presque par deux. Et le journal Sud-Ouest essaie de calmer le jeu, expliquant que les études réalisées par d’autres fac révèlent que lorsque le rongeur est exposé à des ondes ordinaires, « Sur des modèles cellulaires [neurones en culture], on remarque une diminution de l'activité électrique du neurone pendant l'exposition à des ondes du téléphone portable. Mais seulement à des doses supérieures aux normes imposées par la réglementation en vigueur ». Et appelle au calme.