TGV Paris-Normandie : les acteurs des régions normandes se mobilisent

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Dans une région où les liaisons aériennes se font plus rares et moins concurrentielles, la création du TGV Paris-Normandie offrirait une alternative aux voyageurs d’affaires en reliant les deux régions normandes à la capitale, et en connectant cette infrastructure à la Défense et à l'aéroport de Roissy. Les Conseils économiques des régions concernées se mobilisent et sollicitent les entreprises et décideurs pour soutenir le projet.

TGV Paris-Normandie : les acteurs des régions normandes se mobilisent
Les Conseils économiques et sociaux et des organismes consulaires des Régions Île-de-France, Haute et Basse-Normandie, invitent ainsi les acteurs économiques et sociaux des trois régions à se mobiliser pour favoriser la concrétisation de ce projet décidé par le Président de la République, dans le cadre d'une stratégie globale d'aménagement et de développement pour le Grand-Paris. Ils créent ainsi l’Association pour la promotion du TGV Paris-Normandie, qui sera présidée par Gérard Lissot, président du Conseil économique et social régional de Haute-Normandie. «La réalisation d'un TGV Paris-Normandie revêt une importance capitale pour les deux Normandie et l'ouest parisien, notamment la Défense, premier quartier d'affaires européen, en termes de notoriété, d'attractivité et donc de potentialités de développement des entreprises et d’emploi.», déclare l’association dans un communiqué.

Pour les voyageurs d’affaires, la création de cette ligne aurait plusieurs avantages. Elle permettrait d’assurer une liaison à très grande vitesse entre l’Île-de-France et les deux régions normandes, et particulièrement entre Paris, Rouen et le Havre d'une part, entre Paris, Caen et Cherbourg d'autre part, via Mantes et l'agglomération rouennaise, tout en facilitant les relations entre les grandes villes normandes. Cette ligne offrirait également la possibilité d'accéder, via La Défense, au réseau TGV et à l'aéroport de Roissy sans rupture de charge. Pour les fondateurs de l’association, cela permettrait aux régions normandes d’améliorer leur relations avec les grandes villes françaises et européennes, "mettant ainsi fin à la dégradation continuelle des services ferroviaires qu'ils connaissent depuis les années 70.", ajoutent-ils.

Les concertations sont déjà menées par le Préfet Duport, en tant que Président du Comité de pilotage de la ligne nouvelle, et un débat public sur le sujet devrait intervenir fin 2011. L’association tiendra sa première Assemblée Générale à Paris le 3 mai à 14h30 au CESR d’Île-de-France.