Taxis parisiens, beaucoup de bruit pour rien.

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Après le vote d'un amendement UMP qui supprimait le monopole des taxis parisiens dans les aéroports d'Île-de-France, le gouvernement a fait savoir qu'il annulera cette décision prise dans le cadre du Grenelle 2.

Destiné à l'origine à permettre une meilleure rotation, et donc moins de pollution, entre la capitale et les aéroports, cet amendement voulait autoriser les taxis de banlieue à se présenter également aux bornes d'attente de Roissy ou d'Orly. Voilà quelques semaines, les taxis parisiens, par la voix de leurs représentants syndicaux s'étaient indignés d'une telle volonté qui, disaient-ils, «mettrait fin purement et simplement à leur activité francilienne».
Parallèlement, les taxis menaient un autre combat visant à interdire aux motos taxis de pouvoir récupérer leurs clients directement devant leur porte d'arrivée. A priori cette autorisation sera bien accordée aux motos titulaires d'une pré-réservation formulée directement par leurs clients. En maintenant le monopole des taxis parisiens aux aéroports, le gouvernement souhaite à terme augmenter à nouveau le nombre de licences de taxis à Paris et ne pas céder aux demandes pressantes d'augmentation des tarifs présentées par les compagnies de transport.