Thalys n'a pas été ralentie par la grève ferroviaire française qui impacte pourtant son programme de maintenance depuis avril. La compagnie ferroviaire table sur une hausse de trafic de 4,7% au 1er semestre. La nouvelle gamme tarifaire lancée fin 2017 a particulièrement dynamisé la demande, dont celle des Business avec une hausse du nombre de contrats corporates de 25%.
Thalys a géré 7,2 millions de passagers (+7%) en 2017 et poursuit sur cette voie. Le premier trimestre a été marqué par une hausse de trafic de +8,8%. Ce dynamisme structurel permet à la compagnie ferroviaire de conclure le premier semestre dans le vert avec une projection pour fin juin tablant sur un trafic et un chiffre d'affaires en croissance respectivement de +4,7% et +2,8%.
Agnès Ogier, directrice générale de la compagnie ferroviaire le reconnaît : "Nos résultats ont été un peu oblitérés par la grève ferroviaire française. En effet, notre capacité de maintenance – dont les services sont partagés entre la France et la Belgique – a été diminuée de 20% pendant le mouvement. Comme nous ne voulions pas réduire les fréquences, nous avons été amenés à baisser les capacités de 8%". Le manque à gagner découlant de ces épisodes est estimé à 8 millions d'euros.
Le nombre de contrats corporates en hausse de 25%
Pour Agnès Ogier, ces belles performances enregistrées sur les premiers mois de l'année s'expliquent par la réussite de la nouvelle offre lancée fin 2017. "On a vu une optimisation du Comfort 1. Le trafic dans cette classe a augmenté de +11%, le chiffre d'affaires de 9% et le taux d'occupation de 2 points. C'est bien au dessus de ce qu'on réalise en moyenne. Il s'agit ainsi de la gamme qui porte le plus la croissance". Elle considère que "La personnalisation et le fait d'avoir une proposition pour chacun est bien un moyen d'amener plus de monde dans le train".
Les entreprises – et plus particulièrement les PME – n'ont d'ailleurs pas été insensibles à cette refonte de l'offre Comfort 1. Le nombre de contrats corporates a grimpé de 25% depuis le début de l'année. La croissance est principalement portée par les sociétés belges qui ont généré 50% de la hausse. Les corporates français et néerlandais représentent chacun 20% de la croissance et les Allemands les 10% restants.
La compagnie prévoit de renforcer cette gamme avec le "Premium Mini" à partir de septembre. La formule permet de s'installer en Comfort 1 à prix réduit (-30%). La condition : voyager à deux avec des billets non remboursables non échangeables. L'offre a été pensée pour rendre la classe Comfort 1 plus accessible aux clients loisir cherchant du confort. Toutefois, elle pourra intéresser certains voyageurs d'affaires sans contrat corporate et les adeptes du best buy.
Des passagers sur toutes les lignes
Le dynamisme de l'entreprise s'observe sur toutes les routes. La "route néerlandaise" est le moteur de la croissance avec une envolée de +16% entre l'Hexagone, la Belgique et les Pays-Bas. La liaison Paris-Bruxelles a de son côté renoué avec la croissance (+4,5% de trafic au 1er trimestre), soutenue par le low-cost Izy (+5,9%). Le plan Boost dont l'objectif était mieux faire connaître l'offre de la "route allemande" outre-Rhin a porté ses fruits avec une hausse de +8%.
La distribution allemande via DB à nouveau sur les rails
Après 5 ans de distribution autonome sur ce marché via thalys.com et les canaux internationaux de ses maisons-mères SNCF et SNCB, Thalys et Deutsche Bahn travaillent à une reprise de distribution des trains rouges par l’ensemble des canaux DB. La compagnie ferroviaire s'en réjouit : "C’est le principal canal national qui s’ouvre à nouveau ; pour les voyageurs allemands en correspondance, c’est un parcours d’achat simplifié".
Agnès Ogier, directrice générale de la compagnie ferroviaire le reconnaît : "Nos résultats ont été un peu oblitérés par la grève ferroviaire française. En effet, notre capacité de maintenance – dont les services sont partagés entre la France et la Belgique – a été diminuée de 20% pendant le mouvement. Comme nous ne voulions pas réduire les fréquences, nous avons été amenés à baisser les capacités de 8%". Le manque à gagner découlant de ces épisodes est estimé à 8 millions d'euros.
Le nombre de contrats corporates en hausse de 25%
Pour Agnès Ogier, ces belles performances enregistrées sur les premiers mois de l'année s'expliquent par la réussite de la nouvelle offre lancée fin 2017. "On a vu une optimisation du Comfort 1. Le trafic dans cette classe a augmenté de +11%, le chiffre d'affaires de 9% et le taux d'occupation de 2 points. C'est bien au dessus de ce qu'on réalise en moyenne. Il s'agit ainsi de la gamme qui porte le plus la croissance". Elle considère que "La personnalisation et le fait d'avoir une proposition pour chacun est bien un moyen d'amener plus de monde dans le train".
Les entreprises – et plus particulièrement les PME – n'ont d'ailleurs pas été insensibles à cette refonte de l'offre Comfort 1. Le nombre de contrats corporates a grimpé de 25% depuis le début de l'année. La croissance est principalement portée par les sociétés belges qui ont généré 50% de la hausse. Les corporates français et néerlandais représentent chacun 20% de la croissance et les Allemands les 10% restants.
La compagnie prévoit de renforcer cette gamme avec le "Premium Mini" à partir de septembre. La formule permet de s'installer en Comfort 1 à prix réduit (-30%). La condition : voyager à deux avec des billets non remboursables non échangeables. L'offre a été pensée pour rendre la classe Comfort 1 plus accessible aux clients loisir cherchant du confort. Toutefois, elle pourra intéresser certains voyageurs d'affaires sans contrat corporate et les adeptes du best buy.
Des passagers sur toutes les lignes
Le dynamisme de l'entreprise s'observe sur toutes les routes. La "route néerlandaise" est le moteur de la croissance avec une envolée de +16% entre l'Hexagone, la Belgique et les Pays-Bas. La liaison Paris-Bruxelles a de son côté renoué avec la croissance (+4,5% de trafic au 1er trimestre), soutenue par le low-cost Izy (+5,9%). Le plan Boost dont l'objectif était mieux faire connaître l'offre de la "route allemande" outre-Rhin a porté ses fruits avec une hausse de +8%.
La distribution allemande via DB à nouveau sur les rails
Après 5 ans de distribution autonome sur ce marché via thalys.com et les canaux internationaux de ses maisons-mères SNCF et SNCB, Thalys et Deutsche Bahn travaillent à une reprise de distribution des trains rouges par l’ensemble des canaux DB. La compagnie ferroviaire s'en réjouit : "C’est le principal canal national qui s’ouvre à nouveau ; pour les voyageurs allemands en correspondance, c’est un parcours d’achat simplifié".
