Transports en commun: près de la moitié des usagers ne se sentent pas en sécurité

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La SNCF et la RATP multiplient les initiatives pour améliorer la sécurité et diminuer les incivilités dans les transports en commun. Elles ont un effet: le sondage d'OpinionWay – Axis Communications montre que le sentiment d'insécurité a diminué de 2 % en un an. Néanmoins, les usagers sont toujours 47 % à ne pas être rassurés dans les RER, métros et bus.

Dans le détail, 13 % des usagers se sentent «souvent» en insécurité lorsqu'ils sont dans les transports en commun et 34 % «parfois». Les femmes sont plus anxieuses que les hommes pendant leurs trajets (49 % contre 44 %). Les jeunes laissent également leur insouciance de côté lorsqu'ils sont dans le train. 56 % des 18-24 ans ont un sentiment d'insécurité contre 37 % des 65 ans et plus. Les habitants d’Île-de-France et les passagers du RER sont également sur le qui-vive avec respectivement 57 % et 53 %. Le sondage met en lumière un fait nouveau, les voyageurs sont très rassurés par la présences dans les rames de policiers (89 %), vigiles (86 %) ou encore des contrôleurs et d'agents d'accueil (81%).

De la lumière et des caméras = sécurité
La lumière aide à avoir moins peur. 87 % des sondés ont indiqué que l'éclairage permettait d'améliorer le sentiment de sécurité. Ils ont ensuite cité les caméras de surveillance (81 %) puis la propreté et l'entretien (77 %). «Les Français se montrent comme l'an dernier clairement favorables à l'augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance, notamment dans les parkings (91 %) et les transports en commun (90 %). Ils sont également un peu plus nombreux que l'an dernier à soutenir l'installation de nouvelles caméras dans les lieux publics en ville (84 %, +2 points) et sur les routes et autoroutes (76 %, +3 points)», détaille l'étude. D'ailleurs, 42 % des usagers réguliers du RER ont confié qu'ils étaient prêts à payer plus cher si le nombre de caméras de surveillance était augmenté.