UberPop: les taxis lancent un ultimatum au gouvernement

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Alors que l'appli UberPop est en sursis pour 6 mois, les taxis montent en pression. 14 organisations professionnelles donnent 15 jours au gouvernement pour mettre fin au «travail dissimulé» que représente ce service de l'entreprise californienne Uber. S'ils n'obtiennent pas satisfaction, ils entameront une grève fiscale mais éviteront les arrêts de travail.

Les taxis de plus en plus agacés par le service de transport entre particuliers UberPop. 14 organisations professionnelles se sont réunies pour demander au gouvernement qu'il mette fin au «travail dissimulé» que représente ce service. Dans un communiqué commun, elles ont indiqué que «sans réponse sous quinze jours, elles prendraient les mesures nécessaires pour préserver leur profession et leur avenir». Elles ajoutent que «Conscientes que des procédures sont actuellement en cours, traînées en longueur par la société Uber (...), les organisations professionnelles de taxi ont décidé d'interpeller officiellement le premier ministre pour comprendre pourquoi le gouvernement, les services de l'ACOSS-URSSAF ou fiscaux ne sanctionnent pas de façon plus radicales les travailleurs clandestins».

Didier Hogrel, président de la Fédération nationale du Taxi (FNDT), précise que si les taxis n'obtenaient pas de réponses satisfaisantes de l'état, ils lanceraient des actions de «grève fiscale, de grève de charges sociales». Mais «pas de mouvements de rue spectaculaires, qui nous rendent plus impopulaires qu'autre chose», a-t-il assuré à l'AFP.