Un an de retard pour les nouvelles rames du RER B

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Attendues avec impatience par les usagers du RER B, ces nouvelles rames rénovées, plus grandes et équipées de ventilation réfrigérée, arriveront en retard.

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Alstom, en charge de la modernisation des rames du RER B, a indiqué à la RATP et Ile-de-France Mobilités que le premier train promis pour la fin de l'année 2018 ne serait au final pas livré avant la fin de l'année 2019, soit avec un an de retard, selon les informations du Parisien. Un report difficilement acceptable alors que s'entassent chaque jour près d'un million de voyageurs dans les trains du RER B datant du début des années 80.

Un retard qui aurait provoqué la colère de la présidente de la région Île-de-France. Valérie Pécresse a écrit en début de semaine au patron d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, pour lui demander des explications quant aux délais qui s'allongent : "un tel décalage pour une opération attendue avec impatience par les voyageurs  est tout simplement inadmissible et met en lumière des négligences graves de la part d'Alstom Transport". Valérie Pécresse lui demande également de faire tout pour réduire ce retard et prévient qu'elle a demandé à la RATP l'application la plus stricte des pénalités prévues au marché.


Selon la société Alstom qui a le contrat de rénovation, la découverte d’amiante dans les rames serait à l’origine de ce retard de livraison. Un désamiantage est donc obligatoire. Une explication qui ne satisfait guère Valérie Pécresse:  "Je dis à Alstom : c'est vous qui les avez fabriqués, vous devriez savoir qu'il y a de l'amiante dedans ! Nous ne sommes pas là pour donner une manne publique aux constructeurs, nous voulons être livrés en temps et en heure, comme n'importe quel client."