Un décès en plein vol sur Jetstar pose le problème des process de gestion d’un mort à bord

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Heureusement que les décès en plein vol sont rares, car ils posent de réels soucis aux compagnies aériennes quant à la gestion, par l'équipage et les passagers voisins, d'une situation complexe que les manuels abordent sans que l'on ait la possibilité de s'entrainer grandeur nature comme on le fait avec toute autre solution d'urgence.

Un décès en plein vol sur Jetstar pose le problème des process de gestion d'un mort à bord
Robert Rippingale, 30 ans, a été victime d'un malaise une heure à peine après le décollage de l'avion qui le conduisait de Singapour à Auckland en Nouvelle Zélande. Malgré la présence d'un médecine et d'un défibrillateur, impossible de le ranimer. Mais la polémique qui est née de cette terrible aventure agace la presse locale. La compagnie a voulu faire un geste auprès des témoins de ce décès qui sont restés aux côtés du mort le temps de constater le décès. Son idée : offrir des bons de réduction d'une valeur de 60 euros aux voisins de l'infortuné voyageur. Mal en a pris à Jetstar car pour beaucoup de commentateurs, le geste tient de l'aumône et ne semblait pas avoir été sollicité par les personnes concernées. "La vie d'un homme en vol vaut moins d'un millier d'euros" aurait déclaré l'un des proches du jeune homme qui dit "Ne rien attendre de la compagnie qui aurait pu éviter ce geste déplacé".
Autre constat, la gestion d'un décès à bord est loin d'être maitrisée par les équipages qui se sont retrouvés démunis pour intervenir au milieu des autres passagers. Jetstar a déjà annoncé qu'elle reverrait cette procédure pourtant conforme aux usages internationaux.