Un « observatair » de l’aérien

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Les acteurs de l’aviation marchande ont lancé un Observatair de l’aérien pour suivre l’évolution des relations entre le transport aérien et la protection de l’environnement. L’an dernier, le 28 janvier 2008 exactement, le Ministère de l’Ecologie avait signé avec les principaux acteurs du transport aérien français, dont la FNAM, une “Convention sur les engagements pris […]

Les acteurs de l'aviation marchande ont lancé un Observatair de l'aérien pour suivre l'évolution des relations entre le transport aérien et la protection de l'environnement. L'an dernier, le 28 janvier 2008 exactement, le Ministère de l’Ecologie avait signé avec les principaux acteurs du transport aérien français, dont la FNAM, une “Convention sur les engagements pris par le secteur du transport aérien dans le cadre du Grenelle de l’Environnement”. Depuis, la FNAM et les groupements associés à la démarche mènent un état des lieux des pratiques environnementales des entreprises qu’ils réunissent, pour dresser un bilan des bonnes pratiques déjà mises en œuvre, définir des indicateurs de mesure de la progression de leurs démarches environnementales et déterminer des axes d’amélioration. Leur objectif est de faire savoir que le transport aérien, qui représente environ 3% des émissions de gaz à effet de serre, ne reste pas les bras ballants dans la protection de l'environnement et travaille à réduire sa consommation de carburant autant qu'à lutter contre les émissions de CO2.
A noter que dans le même temps, Boeing a effectué vendredi 30 janvier un nouveau vol d'essai sur un 747 alimenté en partie par un biocarburant de deuxième génération. Un travail effectué en partenariat avec la compagnie aérienne Japan Air Lines. C’est la troisième fois en un mois que Boeing, avec différentes compagnies aériennes, sur plusieurs types d'avion , teste avec succès des biocarburants de deuxième génération en vol. Que ces biocarburants soient à base d’algues, de jatropha ou de cameline - autant de plantes non concurrentes de cultures alimentaires - les essais sont prometteurs. Alors voler en émettant moins de CO2, c’est déjà demain...