Un tiers des conducteurs téléphonent au volant

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En dix ans, les conducteurs français ont progressé dans leurs comportements mais ils multiplient les comportements dangereux en agglomération et ils continuent de téléphoner en conduisant. C’est ce que révèle le Baromètre TNS Sofrès/Axa Prévention qui présente ce mardi une étude sur le comportement des conducteurs depuis 2004.

En dix ans, l'automobiliste s'est globalement assagi en matière de vitesse et d'alcool. Deux Français sur dix reconnaissent qu'il leur arrive de rouler à plus de 170km/h sur autoroute, ils étaient trois sur dix en 2004. Côté alcool, 6% des sondés reconnaissent prendre le volant après avoir bu 4 à 5 verres d'alcool, ils étaient le double il y a dix ans. Mais les mauvaises habitudes perdurent et même s’amplifient, notamment à propos du téléphone au volant : «La conscience des dangers liés à son usage s'effrite et sa fréquence d'utilisation a presque été multipliée par deux», indique Axa dans son communiqué. Désormais un tiers des automobilistes (34%) des automobilistes reconnaissent qu'il leur arrive de téléphoner au volant, alors qu’ils n’étaient que 18% en 2004. Banalisation de l’outil ? Pire, presque les deux tiers (57%) des 18-25 ans avouent téléphoner au volant mais aussi consulter et lire leurs SMS. Pour compléter, en ville (vitesse limitée à 50 km/h), "les mauvais comportements persistent" entre 2004 et 2014 avec un automobiliste sur deux qui reconnaît rouler "à plus de 65 km/h" et 3 sur 4 qui ne s'arrêtent pas systématiquement à un feu orange.