Une étude menée par une centaine de militants de la CFDT indique qu’à peine un tiers des trains arrivent dans les temps à destination. L’axe Paris-Caen serait la plus touchée par le manque de régularité : à peine 50% des trains arrivent à l’heure sur cette ligne.
L’étude menée en heure de pointe du 24 janvier au 17 février par la CFDT a concerné 1964 trains. Elle révèle que 33,5% des trains arrivent à l'heure, 35,5% accusent un retard compris entre une et cinq minutes, 24,5% ont six à 15 minutes de retard, et 4,5% dépassent ces délais. Enfin, 2% des trains sont supprimés.
Pour autant, l’étude indique que 30,5% des retards sont directement imputables à la SNCF : 69,5% des manquements relèvent d’une cause externe à la compagnie, notamment des engorgements, des travaux, des actes de malveillance, des aléas climatiques ou des suicides. Les TER seraient les moins touchés par ces problèmes de régularité, puisque 75% d'entre eux arrivent avec un retard inférieur ou égal à 5 minutes, devant les TGV (69%) et les Transiliens (63%).
Interrogé sur France Info, Bruno Duchemin, de la CFDT Cheminots, a dénoncé le manque d'investissement sur les lignes concernées par une forte augmentation de la demande : "On s'aperçoit que partout où on a eu une importante évolution de la fréquentation, on n'a pas pu suivre. Dans les 20, 30 dernières années, on n'a pas fait les investissements nécessaires et suffisants. Aujourd'hui, le système est saturé, et ça va empirer".
Pour autant, l’étude indique que 30,5% des retards sont directement imputables à la SNCF : 69,5% des manquements relèvent d’une cause externe à la compagnie, notamment des engorgements, des travaux, des actes de malveillance, des aléas climatiques ou des suicides. Les TER seraient les moins touchés par ces problèmes de régularité, puisque 75% d'entre eux arrivent avec un retard inférieur ou égal à 5 minutes, devant les TGV (69%) et les Transiliens (63%).
Interrogé sur France Info, Bruno Duchemin, de la CFDT Cheminots, a dénoncé le manque d'investissement sur les lignes concernées par une forte augmentation de la demande : "On s'aperçoit que partout où on a eu une importante évolution de la fréquentation, on n'a pas pu suivre. Dans les 20, 30 dernières années, on n'a pas fait les investissements nécessaires et suffisants. Aujourd'hui, le système est saturé, et ça va empirer".
