Une alerte à la bombe très téléphonée, sur Air France

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Le vol Air France Paris-Tel Aviv du 29 février 2012 a été détourné en cours de vol vers l’aéroport de Bâle-Mulhouse à cause de la suspicion d’une alerte à la bombe. En fait, le bruit inquiétant entendu dans la cabine provenait d’un téléphone portable resté allumé.

Une alerte à la bombe très téléphonée, sur Air France
Un bruit suspect se faisait entendre dans l’A320 d’Air France qui reliait Charles de Gaulle à Tel Aviv le 29 février 2012. Ne pouvant identifier l’origine du son, le commandant de bord qui suspectait une possible alerte à la bombe, a détourné son appareil vers l’aéroport de Bâle Mulhouse. L’avion s’est posé et a été isolé en bout de piste à 20h25 comme le veut la procédure. Les 123 passagers et les 6 membres d’équipage ont alors été évacués tandis que les démineurs et la gendarmerie inspectaient ensemble l’Airbus. Il s’est alors révélé que le tic-tac inquiétant n’était nullement celui d’un objet explosif mais celui d’un téléphone portable qu’un voyageur tête en l’air avait oublié d’éteindre. Cette mésaventure a entraîné la fermeture de l’aéroport pendant une heure, obligeant un avion Easyjet à atterrir à Zurich. Les passagers d’Air France ont, eux, été pris en charge pour la nuit et sont finalement repartis le lendemain à 13h30 en direction d’Israël.