Une filiale d’ADP va moderniser l’aéroport de Bahreïn

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L'aéroport international de Bahreïn, siège de la compagnie aérienne Gulf Air, va s’offrir un lifting. Pour cette opération de modernisation et d’expansion, le Ministère des transports de Bahreïn et l'opérateur de la plate-forme ont choisi la filiale d’Aéroports de Paris, ADPI (Aéroports de Paris Ingénierie).

ADPI va construire le nouveau terminal de l’aéroport international de Bahreïn. Les travaux de cette installation d’environ 150 000 m² devraient commencer fin 2014, pour une livraison fin 2018. L’entreprise a également été chargée de «réaliser l'ensemble des plans masse et études de développement à 20 ans de l'aéroport existant. Ces études comprennent notamment la définition des zones fonctionnelles de l'aéroport, les évaluations financières, les prévisions de trafic et d'impacts sur l'environnement, aussi bien que les travaux préliminaires et spécifiques liés à la conception des infrastructures, routes et autres services publics connectés à l'aéroport». Ces études de design permettront de développer et d'adapter la plate-forme à la croissance du trafic à venir, «mais aussi à l'éventualité d'une migration vers un nouvel aéroport, à plus forte capacité dans une vingtaine d'année», précise le communiqué. Au terme d'une première phase d'expansion, l’aéroport pourra recevoir jusqu'à 13 millions de passagers contre 9 millions de voyageurs actuellement.
Ces missions seront réalisées sur une période de cinq années et devraient générer un chiffre d'affaires pour ADPI d'environ 25 millions d'euros.