Une passagère tente de prendre l’avion avec un paon comme animal de compagnie

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Une loi américaine permet aux passagers angoissés de prendre l'avion avec un animal de soutien émotionnel. Si le client présente un certificat médical, il peut monter dans l'avion accompagné de son chien, son chat, son perroquet, son dindon... Toutefois, en voyant une voyageuse et un paon se présenter à son comptoir d'embarquement de l'aéroport Newark Liberty, United a mit le holà !

Malgré son certificat médical le présentant comme son animal de soutien émotionnel, United a refusé à l'une de ses clientes d'embarquer son paon en cabine. Bien décidée à voyager avec son oiseau, la passagère a proposé de lui payer un billet mais la compagnie n'a pas fléchi.

La compagnie a indiqué à Business Insider "Cet animal ne répondait pas au règlement pour plusieurs raisons, dont son poids et sa taille. Nous avons expliqué cela à la cliente à trois occasions différentes avant qu'elle ne vienne à l'aéroport". L'entreprise rappelle également que les passagers doivent fournir des certificats médicaux et prévenir au moins 48h à l'avance s'ils souhaitent partir avec leur compagnon préféré.

La loi américaine prévoit que les animaux de soutien émotionnel volent gratuitement en cabine, au même titre que les chiens d'aveugle. Ainsi de nombreux passagers se procurent les documents nécessaires afin d'éviter de payer les frais de transports de leurs petites (ou grosses) bêtes.

Ces dernières années, les transporteurs ont observé une hausse du nombre d'animaux de soutien émotionnel, et parallèlement du nombre d'incidents sur les vols causés par ces passagers hors du commun qui ne sont pas toujours bien entraînés à effectuer de tels périples (urine, attaque de passagers ou des équipages...)

Lassée par ces problèmes, Delta a récemment durci sa réglementation. En plus du certificat médical, elle demande un document – au moins 48heures avant le décollage - assurant que l'animal est en bonne santé et saura bien se conduire pendant le vol.