Difficile de savoir ce que veut faire Sir Richard Branson avec sa compagnie aérienne Virgin Atlantic. Une fois il annonce qu'il pourrait vendre, une autre il affirme qu'il va la développer... Toujours est-il qu'il vient d'annoncer l'ouverture d'une ligne Londres/Moscou pour 2013. Une liaison soumise à l'obtention des droits de trafic au départ d'Heathrow. Rien d'impossible car British Airways doit en abandonner à la suite du rachat de BMI.
Virgin voudrait assurer ces vols quotidiens vers Moscou en Airbus A330, ce qui représenterait une réelle nouveauté dans la stratégie de la compagnie, souvent orientée vers le long-courrier. Les premiers mois d'exploitation de cette liaison permettront à Richard Branson de définir une nouvelle politique commerciale vers des destinations court et moyen-courriers. Il n'a jamais caché que l'expérience de Ryanair et d'Easyjet était intéressante en matière de transport aérien et que Virgin pourrait s'en inspirer pour ouvrir des destinations à moins de trois heures de vol de Londres.
Parallèlement à cette annonce, Richard Branson en a profité pour critiquer l'APD (Air Passenger Duty), la nouvelle taxe sur le transport aérien mise en place par les autorités britanniques il y a quelques mois. Depuis l'annonce de cette taxe, Richard Branson n'a pas caché son opposition au projet jugeant «obscène en cette année olympique de prendre tous les jours 10 000 £ à des visiteurs et des vacanciers britanniques».
Parallèlement à cette annonce, Richard Branson en a profité pour critiquer l'APD (Air Passenger Duty), la nouvelle taxe sur le transport aérien mise en place par les autorités britanniques il y a quelques mois. Depuis l'annonce de cette taxe, Richard Branson n'a pas caché son opposition au projet jugeant «obscène en cette année olympique de prendre tous les jours 10 000 £ à des visiteurs et des vacanciers britanniques».
