Alors que tous les observateurs s’interrogent encore sur l’activité du volcan Islandais Bardarbunga, Frédéric Cuvillier, le Ministre des transports affirme que la France est prête en cas d’éruption massive. L'Office de Météorologie islandais a de son côté rehaussé l'alerte émise aux compagnies aériennes. Elle est passée de jaune à orange, soit le niveau précédant un déclenchement d'éruption.
Pour Eurocontrol (Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne), le constat est simple : RAS. Il n'y a actuellement aucun impact du mouvement volcanique sur l'activité du transport aérien. Seule une restriction très locale de survol du volcan islandais a été décidée. Mais personne n’a oublié la crise provoquée par l’imprononçable Eyjafjallajökull, en avril 2010 qui aurait coûtée un peu plus de 650 millions d’euros à l’ensemble des transporteurs aériens.
Depuis cette crise, conformément aux demandes de l'OACI (organisation internationale de l'aviation civile) et de l'AESA (agence européenne de la sécurité aérienne), la DGAC demande aux compagnies françaises une étude de sécurité avant d'entreprendre des vols dans les espaces concernés par les cendres. Une mission qui permet d'évaluer les risques, de choisir les trajectoires, de développer des procédures pour la gestion des opérations concernées et de surveiller les appareils. Frédéric Cuvillier, informé de la situation, se dit confiant et ajoute que « la France a tiré les leçons des précédentes éruptions volcaniques ». A la DGAC si l’on ne commente pas les propos du Ministre on se dit cependant attentif à la situation. Reste à attendre la décision du volcan : explosera-t-il ou non ? Et surtout quand !
Depuis cette crise, conformément aux demandes de l'OACI (organisation internationale de l'aviation civile) et de l'AESA (agence européenne de la sécurité aérienne), la DGAC demande aux compagnies françaises une étude de sécurité avant d'entreprendre des vols dans les espaces concernés par les cendres. Une mission qui permet d'évaluer les risques, de choisir les trajectoires, de développer des procédures pour la gestion des opérations concernées et de surveiller les appareils. Frédéric Cuvillier, informé de la situation, se dit confiant et ajoute que « la France a tiré les leçons des précédentes éruptions volcaniques ». A la DGAC si l’on ne commente pas les propos du Ministre on se dit cependant attentif à la situation. Reste à attendre la décision du volcan : explosera-t-il ou non ? Et surtout quand !
