Voyage d’affaires : tout gérer avec une puce dans la main

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C’est un sujet déjà évoqué il y a un an qui refait surface. En Suède, un implant électronique installé sous la peau, facilite le quotidien de celles et ceux qui ont accepté cette expérience. L’électronique permet ainsi d’ouvrir des portes, de délivrer des informations, d’accéder à sa voiture ou de payer de petites dépenses. Aux USA, une TMC californienne affirme que le système va révolutionner le voyage d’affaires.

Payer son taxi, accéder à sa chambre d’hôtel ou confirmer une réservation aérienne, le rôle de la puce se veut multiple même si, pour le moment, il ne s’agit que d’un projet porté par deux anciens élèves de Stanford, Paul Young et Richard Stuf. Leur startup, en cours de création, a de grandes ambitions dans le domaine et vient de présenter son projet à deux groupes d’investisseurs attirés par le concept.

Au quotidien, la puce aurait bien des avantages pour le voyageur d’affaires. Avec son accord, il pourrait être suivi dans son voyage via des lecteurs RFID installé dans les hôtels. Mieux, un contrôle santé serait assuré en permanence avec des alertes en cas de problèmes relevés. La présence d’un porte-monnaie électronique est aussi un atout selon les premiers utilisateurs. Le simple fait de balayer le lecteur suffit à régler une dépense. Gain de temps et sécurité totale.

Mais une idée ne fait pas le printemps et au-delà de la technologie, maîtrisée à ce jour, c’est toute l’approche psychologique qu’il faut désormais traiter. En Suède, si plusieurs milliers de volontaires ont accepté de tester la puce sous la peau, ils sont au moins aussi nombreux à être sceptiques. Peur d’un piratage, de la douleur, de l’inefficacité de l’outil. Bref, les raisons ne manquent pas pour laisser la technologie essuyer les plâtres... chez les autres !