Installé au salon, ou dans un hall d’aéroport, pouvez-vous imaginer un court instant que le réseau que vous utilisez est surveillé par des pirates à la recherche d’informations confidentielles ? A cette question, la réponse de Sean Remnant, expert en informatique, est inquiétante : « Savoir si l’on est sur un bon ou un mauvais hotspot est impossible pour un utilisateur qui se borne seulement à vérifier si le réseau est accessible voire gratuit ».
Et pour le confirmer, en 2008, AirTight Networks avait envoyé une trentaine de pirates pour valider les systèmes de sécurité de 27 réseaux d’aéroports. Le résultat est sans appel : 80% des connexions Wi-Fi privées ainsi testées étaient ouvertes ou mal protégées. Une passerelle invisible vers une messagerie ou des fichiers importants. En recommençant ce test voici un mois, le résultat est loin d’être meilleur : sur 100 ordinateurs connectés à un réseau, plus de 67 étaient « ouverts » !
Avec plus de 273.000 réseaux Wifi gratuits ou payants dans 140 pays, Sean Remnant confirme qu’il existe aujourd’hui des hackers professionnels, payés par des entreprises qui disposent de logiciels spéciaux, appelés « aspirateurs », pour récupérer le contenu des ordinateurs portables présents dans un rayon d’1km autour de la borne Wifi. Et d’ajouter « Les pirates disposent de logiciels capables de craquer les mots de passe les plus solides ce qui complexifie encore plus la sécurité des machines ».
Pour Kiran Deshpande, le président d’AirTight Networks, il est donc prudent de former ses voyageurs à la protection des données et de leur fournir des outils sécuritaires efficaces pour contrer le piratage, « ce que peu d’entreprises européennes font », affirme le spécialiste qui ajoute « Il est urgent de former les voyageurs et de leur dire qu’ils doivent se connecter uniquement aux réseaux de confiance certifiés par les salons ou les autorités aéroportuaires. Autre conseil que je donne : déconnectez vous dès que vous avez fini votre travail sur internet et effacez de votre liste de réseaux tous ceux utilisés occasionnellement». De quoi éviter de donner des sueurs froides aux spécialistes en sécurité des entreprises !
Avec plus de 273.000 réseaux Wifi gratuits ou payants dans 140 pays, Sean Remnant confirme qu’il existe aujourd’hui des hackers professionnels, payés par des entreprises qui disposent de logiciels spéciaux, appelés « aspirateurs », pour récupérer le contenu des ordinateurs portables présents dans un rayon d’1km autour de la borne Wifi. Et d’ajouter « Les pirates disposent de logiciels capables de craquer les mots de passe les plus solides ce qui complexifie encore plus la sécurité des machines ».
Pour Kiran Deshpande, le président d’AirTight Networks, il est donc prudent de former ses voyageurs à la protection des données et de leur fournir des outils sécuritaires efficaces pour contrer le piratage, « ce que peu d’entreprises européennes font », affirme le spécialiste qui ajoute « Il est urgent de former les voyageurs et de leur dire qu’ils doivent se connecter uniquement aux réseaux de confiance certifiés par les salons ou les autorités aéroportuaires. Autre conseil que je donne : déconnectez vous dès que vous avez fini votre travail sur internet et effacez de votre liste de réseaux tous ceux utilisés occasionnellement». De quoi éviter de donner des sueurs froides aux spécialistes en sécurité des entreprises !
