Covid-19 : la cinquième vague, nouveau coup de massue pour les traiteurs

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Les Traiteurs de France alertent aujourd’hui les pouvoirs publics sur les impacts économiques désastreux liés aux annulations en chaîne que la profession et le secteur de l’événementiel subissent de nouveau aujourd’hui.

Réseau national rassemblant les principaux acteurs du Traiteur Événementiel (soit 37 entreprises qui emploient plus de 1500 salariés), l’association Les Traiteurs de France alerte sur la situation de son secteur. Selon cette dernière, en moins d’une semaine, ce sont plus de 430 réceptions pour plus de 155 000 convives qui auraient été annulées, entraînant une perte de chiffre d’affaires s’élevant à près de 7 millions d’euros. En effet, confrontée à la montée de la cinquième vague de Covid-19, un bon nombre d’entreprises s’interroge et préfère annuler leurs événements, en invoquant le principe de précaution.

Encore un coup dur pour une filière qui subit de plein fouet cette crise sanitaire depuis mars 2020. «Pour l’ensemble de notre secteur, ces annulations sont difficilement compréhensibles. Nous avons écrit ‘au pire de la crise’ un protocole strict, validé par le gouvernement, nous permettant d’organiser les événements en règle avec les gestes barrières et toutes les restrictions sanitaires en vigueur. Nous nous sommes réinventés, et aujourd’hui, nous sommes largement prêts à affronter cette cinquième vague. Si nous devons encore aménager les conditions de travail, nous le ferons mais nous ne pourrons pas supporter un nouvel arrêt de nos activités» alerte ce mercredi Alain Marcotullio, président des Traiteurs de France.

« Les annulations et les conséquences enregistrées au cours des derniers jours laissent présager des perspectives alarmantes pour cette fin d’année et le 1er trimestre 2022 » note l’association qui a de nouveau constitué une cellule de crise avec ses principaux membres et représentants. Et les Traiteurs de France de décider d’alerter le gouvernement afin d’être reçu dans les plus brefs délais. « Depuis le début de cette pandémie, les pouvoirs publics ont soutenu la profession. Aujourd’hui, il s’agit de remettre en place au plus vite des mesures qui se sont avérées indispensables lors des précédents épisodes de la crise (…). Nous devons intervenir au plus vite auprès de l’État pour soutenir ces hommes et ces femmes qui se mobilisent sans relâche depuis bientôt deux ans pour préserver les emplois, maintenir les salaires de leurs collaborateurs, soutenir leurs partenaires et fournisseurs…mais qui vont finir par ne plus trouver l’énergie et les ressources nécessaires pour rester debout» conclut Alain Marcotullio.