La connectivité à bord des avions est devenue en quelques années un standard désormais indispensable pour délivrer une expérience voyageur optimale. Si de nombreuses compagnies proposent désormais ce service à bord, il doit néanmoins rester optionnel pour les voyageurs d’Affaires et être pris en compte dans les politiques voyages.
Ultra-connecté, voici comment définissent un grand nombre d’acteurs du secteur le futur du marché du business travel. La connectivité n’est plus uniquement plébiscitée « à terre », elle l’est également dans les airs. Mails, Google Drive, réunions, présentations… L’avion se transforme en nouvel espace de travail où l’on peut désormais s’avancer et rester en contact avec ses équipes. Pour les voyageurs d’Affaires, le wifi à bord permet avant tout de gagner en productivité et de rattraper son retard, ou de prendre de l’avance lors d’un déplacement.
Le droit à la déconnexion
Cependant, cette « ultra-connexion » pose de nouvelles questions d’ordres éthique, déontologique et de sécurité concernant le droit à la déconnexion ou bien encore de potentielles cyber-attaques. Si les compagnies aériennes affirment que ces réseaux, dits « ouverts », représentent les mêmes risques qu’un réseau publique (restaurant, bibliothèque, municipalité…), les risques encourus à plus 30 000 pieds au-dessus du sol n’ont pourtant pas le même impact pour les passagers et le personnel navigant.
Ces réseaux, bien que sécurisés, doivent notamment faire l’objet d’une surveillance accrue afin de limiter les risques de cyber-criminalité ou de divulgations d’informations sensibles de la part de personnes mal intentionnées. Selon Air France, ce service émane néanmoins d’une réelle demande de la part des voyageurs et nécessite d’importants investissements autant techniques que humains. Du côté du voyageur, le wifi est un « nouveau besoin » qui doit être l’objet d’un choix et non pas d’une obligation. Le collaborateur ne pourrait ainsi être blâmer pour ne pas avoir répondu à un mail ou à un message Whatsapp lors d’un vol. La connexion doit avant tout être un choix individuel et ne pas nécessairement être mis à profit d’une activité professionnelle.
La transparence avant tout
Du côté des travel managers et/ou des équipes en charge de la politique voyages, l’accès à la connectivité doit être pris en compte et ses conditions d’usage doivent être définies au préalable. De même que les outils de réservation mis à disposition des entreprises se doivent d’être les plus transparents possibles concernant les services disponibles à bord, tout comme l’empreinte carbone de chaque voyage, tout mode de transport confondu.