Au Royaume-Uni, seuls 5 des 17 principaux aéroports ont respecté l’échéance gouvernementale pour l’exploitation des nouveaux scanners 3D.
A compter du mois de juin 2024, 17 aéroports au Royaume-Uni avaient pour obligation d’installer de nouveaux scanners 3D conformément aux directives du ministère des transports. Une mise à niveau qui semble prendre du retard, comme le révèle une étude Travel Weekly citée par nos confrères de Travolution.
L’enquête révèle, qu’au moment de rédiger ces lignes, seuls 3 aéroports – Newcastle, London City et Aberdeen – ont rempli leurs obligations tandis que ceux de Luton et de Birmingham ont déclaré être prêts d’ici la fin du mois de juin.
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Autrement dit, 12 des 17 principaux aéroports du pays, qui accueillent environ 87 % des passagers britanniques, semblent mal partis pour respecter l’échéance fixée par le gouvernement.
La règle des 100 ml reste en vigueur
Pour rappel, ce nouveau type de scanners 3D dont s’équipent également les aéroports du groupe ADP – deux sont déjà opérationnels à Paris – Orly et Roissy-CDG prévoit l’installation de 100 scanners – est susceptible de réduire de 30% le temps de passage aux contrôles aéroportuaires. Cette technologie développée dans la sphère médicale améliore la visibilité du dispositif de contrôle, exonérant notamment les passagers à sortir de leur bagage cabine tout contenant liquide.
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L’adoption de ce dispositif à l’échelle globale pourrait signer la fin de la règle imposant aux voyageurs de n’emporter des contenants liquide ne dépassant pas un volume de 100 ml.
Un scénario qui n’est pas prévu pour demain. Ainsi, au Royaume-Uni, les acteurs de l’aérien appellent les voyageurs à s’en tenir à la restriction des 100 ML afin d’éviter de mauvaises surprises pouvant conduire à la confiscation de liquides coûteux tels que des eaux de toilettes et autres parfums.