Le vol MH370 a mystérieusement disparu en mars dernier. Sept mois plus tard, le monde aérien ne peut qu'avancer des thèses. Tim Clark, patron d'Emirates, a confié au magazine allemand Der Spiegel que le scénario officiel des autorités ne tient pas la route, selon lui.
Tim Clark a confié au Der Spiegel «Il y a quelque chose qui ne colle pas et nous devons aller au fond des choses». L'hypothèse retenue par le bureau australien de la sécurité aérienne avance que l'appareil volait en pilotage automatique vers le sud au dessus de l'océan Indien puis s'est abîmé en mer une fois à cours de carburant. Pour le patron d'Emirates, voir disparaître un appareil de cette taille sans aucune trace est «extrêmement suspicieux». Il présente d'ailleurs un autre scénario. Le «MH370 était sous contrôle, probablement jusqu'à la fin», assure t-il. Il souhaite donc obtenir la liste des passagers.
Il ne comprend pas également comment le Boeing a pu disparaître des radars. Si l'enquête a conclu que les transpondeurs avaient été délibérément coupés, il rappelle qu'un autre système, l'ACARS, permet aux compagnies de suivre leurs appareils. En outre, les pilotes n'apprennent pas à couper celui-ci pendant leur formation.
Un autre fait a attiré son attention. Les autorités malaisiennes ont retiré les documents détaillant le contenu de la soute des dossiers officiels. Or ces informations peuvent se révélées importantes pour comprendre le drame. «Je vais continuer à poser des questions et à me créer des problèmes, mêmes si d'autres voudraient enterrer cette histoire», prévient-il.
Il ne comprend pas également comment le Boeing a pu disparaître des radars. Si l'enquête a conclu que les transpondeurs avaient été délibérément coupés, il rappelle qu'un autre système, l'ACARS, permet aux compagnies de suivre leurs appareils. En outre, les pilotes n'apprennent pas à couper celui-ci pendant leur formation.
Un autre fait a attiré son attention. Les autorités malaisiennes ont retiré les documents détaillant le contenu de la soute des dossiers officiels. Or ces informations peuvent se révélées importantes pour comprendre le drame. «Je vais continuer à poser des questions et à me créer des problèmes, mêmes si d'autres voudraient enterrer cette histoire», prévient-il.