L’assemblée générale d’Air France qui se déroulera le 20 mai prochain ne s’intéressera pas qu’à la rentabilité des investissements mais abordera également la participation salariale. Selon nos premières informations, la compagnie souhaite associer le personnel à son développement pour préparer la seconde étape de Transform 2015, un plan d’économies qui prend fin le 31 décembre 2014. Un plan de distribution gratuite d’actions de la compagnie sera proposé au vote des actionnaires.
Alexandre de Juniac n’a jamais caché que « les efforts consentis par tous doivent porter leurs fruits pour tous ». Pour le patron d’Air France, il faut en permanence développer en interne le sentiment d’appartenir à une entreprise forte, porteuse d’une bonne image et en perpétuel développement. À cette heure les modalités de distribution de ces actions ne sont pas arrêtées. Le nombre dépendrait du statut de chaque salarié au sein de l’entreprise. Une partie de ces actions pourrait être soumise à performance pour les cadres. Certaines catégories de personnel, en fonction du niveau de responsabilité ou de pénibilité, devrait également bénéficier d’un régime particulier. Notre confrère les Echos qui traite également cette information ce 15 mai évoque lui « une dizaine de millions d'actions distribuées, d'une valeur de plus de 100 millions d'euros au dernier cours de la Bourse de Paris.
« Responsabiliser et associer au développement » seraient les deux idées directrices de cette distribution d’actions qui pourrait se mettre en place à la fin de cette année. Côté syndical, où l’on se dit à peine informé de ce projet, si l’on reconnaît que ce n’est pas la première fois qu’une telle opération se met en place, on préfère rester prudent pour éviter un « réveil douloureux en 2015 avec des plans de départ renouvelés et des réductions massives d’effectifs ».
« Responsabiliser et associer au développement » seraient les deux idées directrices de cette distribution d’actions qui pourrait se mettre en place à la fin de cette année. Côté syndical, où l’on se dit à peine informé de ce projet, si l’on reconnaît que ce n’est pas la première fois qu’une telle opération se met en place, on préfère rester prudent pour éviter un « réveil douloureux en 2015 avec des plans de départ renouvelés et des réductions massives d’effectifs ».
