Chine : les pilotes doivent s’entraîner à se poser dans la pollution

106

La Chine est souvent recouverte par un épais nuage de pollution. En plus d’être mauvais pour la santé, ce brouillard entraîne des perturbations du trafic aérien. Pour réduire les retards, les autorités chinoises demandent aux pilotes volant vers Beijing d’être qualifiés pour les atterrissages par visibilité réduite.

A partir du 1er janvier 2014, les pilotes volant vers la capitale chinoise devront être qualifiés pour utiliser l'Instrument Landing System (ILS ou Système d'atterrissage aux instruments) de jour, quand le brouillard réduit la visibilité à environ 400m. «C’est une des mesures prise par l’administration récemment pour améliorer la ponctualité des vols», explique une des sources du China Daily. Les plates-formes de l’empire du milieu souffrent en effet de retards chroniques qui entraînent de nombreuses protestations des passagers. Les nuages de pollution récurrents n’arrangent pas les performances des installations et des compagnies aériennes. «Compte tenu que le brouillard apporte de nombreux problèmes au transport aérien dans l’est et le sud du pays, il semble nécessaire que les autorités demandent aux pilotes d’améliorer leur capacité à atterrir avec une visibilité réduite», commente Ouyang Jie, professeur à l’université de l’aviation civile de Chine. Néanmoins, cette mesure ne suffira pas à régler le problème. Le rapport des autorités précise que seuls quelques aéroports chinois sont équipés du Instrument Landing System requis pour les atterrissages par faible visibilité.