Clermont-Ferrand, le village gaulois délaissé par l’avion et le train

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L'Auvergne restera t-elle le parent pauvre de la décentralisation ? Oui, disent en cœur les élus locaux qui viennent de manifester à Paris, hier dimanche 11 décembre, pour réclamer une prise de conscience de la SNCF qui aurait, selon eux, "oublié Clermont-Ferrand et plus généralement l'Auvergne".

Clermont-Ferrand, le village gaulois délaissé par l'avion et le train
Dernier sale coup fait aux auvergnats, l'arrivée des trains en provenance de la capitale du Puy De Dôme se fait désormais à l'ancienne gare marchandise de Paris Bercy qui n'est desservie directement par aucun moyen de transport. Il faut une petite dizaine de minutes pour arriver sur le quai du premier métro. La manifestation placée sous le signe "Auvergne en colère" ne devrait pas pour autant avoir de résultats concrets. D'un côté, les auvergnats refusent aujourd'hui de payer plus cher pour obtenir un TGV et précisent qu'ils restent "la dernière grande métropole sans accès au train à grande vitesse". De l'autre, la SNCF se dit prête à trouver des solutions pour le retour du Téoz en gare de Lyon, sans pour autant confirmer cette possibilité ou donner de dates précises. Seule certitude, Serge Godard, le maire de Clermont-Ferrand interrogé par l'AFP " "refuse l'enterrement de première classe des trains auvergnats". Pour mémoire, Air France a déplacé son hub de Clermont vers Lyon mais a maintenu des liaisons vers Paris, Nantes et Lyon.