Selon le Wall Street Journal, Dubaï envisagerait de céder des participations importantes dans la compagnie Emirates, le fleuron de son activité économique. Cette vente d'actifs permettrait de réduire la dette de l'Emirat, estimée à 30 milliards de dollars et elle est étudiée avec attention, selon le Directeur général de la Cour, Mohammed Ibrahim Al Shaibani qui précise qu'à cette heure aucune décision n'a été prise.
La crise économique qui a bousculé Dubaï et conduit Abu Dhabi à aider financièrement l'Emirat pourrait avoir, avec retard, des conséquences indirectes sur Emirates Airways. Déjà au moment des difficultés financières, fin 2009, la presse anglaise se demandait si Dubaï n'avait pas déjà donné, en garantie d'un soutien financier massif, une promesse de prise de participation dans la compagnie aérienne avec à la clé une fusion d'Emirates et d'Etihad. "Simple rumeur", avait alors déclaré le porte parole de la cour. Pour l'Emir Mohammed ben Rachid Al Maktoum, qui dirige Dubaï, l'aide de 10 milliards de dollars apportée par Abu Dhabi n'était que temporaire, le temps pour son Emirat de sortir de la crise.
Mohammed Ibrahim Al Shaibani a précisé qu'il ne s'agissait pour l'instant que d'études et de projets et n'a pas souhaité donner de dates précises pour une prise de décision. Selon le Wall Street Journal, Dubaï devra trouver très rapidement une solution face à la dette pesante qu'elle doit aujourd'hui résorber.
Mohammed Ibrahim Al Shaibani a précisé qu'il ne s'agissait pour l'instant que d'études et de projets et n'a pas souhaité donner de dates précises pour une prise de décision. Selon le Wall Street Journal, Dubaï devra trouver très rapidement une solution face à la dette pesante qu'elle doit aujourd'hui résorber.
