Les compagnies aériennes craignent la pénurie de carburant à New-York

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New-York manque de carburant depuis le passage de l’ouragan Sandy. La distribution dans les stations-service a d’ailleurs été rationnée créant de vives inquiétudes chez la population angoissée à l’idée de se retrouver en panne sèche. Les compagnies aériennes craignent également de se trouver à court de carburant. Elles viennent donc avec du kérosène en plus tandis qu’une nouvelle tempête pourrait toucher la région, dès mercredi.

Les compagnies aériennes craignent la pénurie de carburant à New-York
Les avions se posent à nouveau sur les pistes des aéroports new-yorkais. Mais les compagnies aériennes dont US Airways, United Airlines, American Airlines et Southwest Airlines atterrissent bien chargées… de carburant. En effet, de peur de ne pouvoir faire le plein et de se retrouver bloquées sur le tarmac de New York, elles atterrissent avec plus de kérosène que nécessaire pour le trajet aller. Elles sont ainsi sûres de pouvoir redécoller, même en cas de pénurie sur la plate-forme. Cette initiative est coûteuse pour les transporteurs. En effet, le fuel supplémentaire alourdit l’appareil ce qui augmente sa consommation. Il faut donc prévoir encore plus d’essence pour effectuer le vol… une solution pas très économique, mais plus rentable que l’annulation.
Les autorités aéroportuaires de la ville tentent de rassurer les entreprises aériennes. «Nous avons, et nous recevrons, du carburant», a déclaré leur porte-parole Pasquale DiFulco, selon le site Foster.com.

La tempête de mercredi se précise
Alors que la ville reprend petit à petit ses activités, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a fait part de son inquiétude, le 5 novembre 2012, face à la nouvelle tempête annoncée pour mercredi sur la zone sinistrée par Sandy la semaine dernière. «Normalement, cette tempête ne représenterait pas une menace mortelle», a-t-il déclaré selon ATS. «Mais nous ne sommes pas dans une situation normale», a-t-il ajouté en faisant référence aux maisons et bâtiments abimés lors de l’ouragan. Les débris qui n’ont pas encore été ramassés ou évacués pourraient par exemple facilement se transformer en projectile. Les sols encore gorgés d’eau risquent aussi de compliquer les évacuations. Andrew Cuomo a donc prévenu «Si nous devons évacuer, nous le ferons tôt», et «les gens devront le prendre au sérieux». Selon les services météo, la nouvelle perturbation qui touchera le Nord-Est des USA mercredi et jeudi apportera avec elle des pluies violentes et des vents allant jusqu’à 80 km/h.