En octobre 2014, l'aéroport de Genève a obtenu le feu vert pour construire une aile Est, un nouveau bâtiment de 520m de long, 20m de large et 19m de haut. Depuis, ce projet a connu quelques difficultés. Ainsi lorsque des soupçons de fraude sont apparus, le bureau du conseil d'administration de Genève aéroport (GA) a demandé un audit à KPMG. Le document remis en janvier pointe du doigt la gestion du chantier.
L'audit, obtenu par la Tribune de Genève, met au jour plusieurs faiblesses dans le projet de 620 millions de francs suisses (570 millions d'euros environ). Il estime que "Les variations des coûts et de la définition du projet sont souvent insuffisamment détaillées et rendent difficile le suivi de l’évolution du projet et de la maîtrise des coûts". En outre, il déplore que comité de pilotage du projet soit impliqué aussi bien dans le processus opérationnel que décisionnel.
Il remarque également que 4 chef de projet ainsi que 2 contrôleurs financiers se sont succédés sur le projet. Le rapport estime que ce turn-over a entraîné "potentiellement des pertes de connaissances importantes liées au projet". En outre, les personnes en charge du dossier n'avaient pas les compétences suffisantes en matière d'installations aéroportuaires afin de gérer efficacement un chantier de cette taille, selon l'audit.
En revanche, les soupçons de fraude et de surfacturation, à l'origine du lancement de l'audit, on été écartés. Les experts assurent n'avoir trouvé de trace d'actes frauduleux.
Robert Deillon, directeur général de GA, a indiqué au journal suisse que des mesures avaient été prises pour corriger les failles pointées par l'audit. "Aujourd’hui, le projet du bâtiment est scellé. Les appels d’offres vont être lancés", a-t-il ajouté. Les travaux eux même pourraient ainsi être lancés en 2017. L'ouverture de la future Aile Est est attendue pour 2020.
Il remarque également que 4 chef de projet ainsi que 2 contrôleurs financiers se sont succédés sur le projet. Le rapport estime que ce turn-over a entraîné "potentiellement des pertes de connaissances importantes liées au projet". En outre, les personnes en charge du dossier n'avaient pas les compétences suffisantes en matière d'installations aéroportuaires afin de gérer efficacement un chantier de cette taille, selon l'audit.
En revanche, les soupçons de fraude et de surfacturation, à l'origine du lancement de l'audit, on été écartés. Les experts assurent n'avoir trouvé de trace d'actes frauduleux.
Robert Deillon, directeur général de GA, a indiqué au journal suisse que des mesures avaient été prises pour corriger les failles pointées par l'audit. "Aujourd’hui, le projet du bâtiment est scellé. Les appels d’offres vont être lancés", a-t-il ajouté. Les travaux eux même pourraient ainsi être lancés en 2017. L'ouverture de la future Aile Est est attendue pour 2020.
