Un voyageur d’affaires plaide pour la disparition des sièges inclinables

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Les voisins de siège peuvent parfois stresser les professionnels en déplacement les plus chevronnés. Pour Richard Moran, un voyageur d’affaires fréquent de San Francisco, les pires ne sont pas ceux qui monopolisent l’accoudoir mais ceux qui baissent leur siège. Il a écrit un plaidoyer contre les sièges inclinables en Eco.

Des passagers qui en viennent aux mains pour un siège trop incliné, des ordinateurs abîmés à cause d’un mouvement brusque du voisin assis devant… Au cours de ses voyages et de ses rencontres avec d’autres professionnels en déplacement, Richard Moran a recueilli assez d’expériences pour en venir à une conclusion : il faut supprimer les sièges inclinables des classes éco. D’ailleurs, il a une fois donné 20 dollars à la personne assise devant lui pour qu’elle ne baisse pas son siège pendant tout le vol et assure que cela «le valait». Il a publié une lettre ouverte sur ce sujet sur le site Linkedin et propose aux compagnies aériennes une note standard à donner aux voyageurs d’affaires :

«Chère personne devant moi,

Je ne te connais pas mais l’arrière de ta tête est maintenant à 4 pouces (10cm) de mon visage. Je peux sentir votre shampoing Head and Shoulders (ça ne marche pas). Cela doit être un petit peu trop intime pour des étrangers. Quant l’avion atterrira, je dois faire une présentation PowerPoint. Je ne l’ai pas faite encore. J’avais prévu de le faire pendant ce vol mais puisque tu es presque sur mes genoux, mon ordinateur ne s’ouvre pas et je ne peux pas travailler. Cela va créer des problèmes dans ma carrière. Pourrais-tu te redresser ? Merci Beaucoup.

Le voyageur d’affaires paniqué derrière toi»

Défendant l’interdiction des sièges inclinés dans les avions, Richard Moran ajoute qu’il a acheté les 7 pouces (17,78 cm) entre ses genoux et la pochette du siège devant «Mais après le décollage la personne devant moi vole la moitié de l’espace. Ces 7 pouces étaient à moi une minute plus tôt, maintenant c’est descendu à 3. Maintenant je ne peux pas utiliser mon ordinateur. Maintenant je ne peux pas bouger. Je suis un prisonnier dans un espace de la taille d’une petite niche».